8 e opus pour Saint-Just en Art
Andrée Bars habite Retournac et si elle est présente à Saint-Just en Art, c’est à la demande de son ami Guy Nouvel, aquarelliste marsacois, connu au-delà des frontières du Livradois Forez.
« Je suis le maillon d’une grande chaîne, aime-t-elle à dire. J’ai été élève de Ted Seth Jacobs de 1993 à 1996. Lui était né en 1927 et avait commencé à peindre alors qu’il avait 16 ans ». C’est ainsi que le professeur a pu enseigner ce qu’il tenait de ses propres professeurs. Et ceux-ci avaient commencé leur carrière à la fin du XIX siècle. « J’ai appris pendant quatre ans ce qu’on apprenait au XIX. J’ai appris ce métier et la compréhension du travail de la lumière sur la forme ».
Andrée Bars se consacre à la peinture hyperréaliste, mais n’en oublie pas pour autant de laisser la part belle à l’onirisme dans ses œuvres. « Mes tableaux viennent comme ça, de mon imagination, précise-t-elle. Les bienveillantes m’ont été inspirées par une femme que j’ai rencontrée dans un club canin auquel j’adhère. Je lui ai demandé de poser pour moi, car elle dégageait cette bienveillance qui m’a marquée ».
Avec son Narcisse , l’artiste a voulu évoquer les réseaux sociaux : « les gens qui passent leur temps sur Facebook sont des Narcisse. J’ai fait un parallèle entre le portable et le miroir que mon Narcisse abandonne pour tenter d’atteindre la sagesse. »
Andrée Bars peint depuis une trentaine d’années et dit vouloir mettre de la douceur dans ses symboliques : « Je n’aime pas les gens qui hurlent leurs convictions ».
Dans ce salon, les œuvres d’Andrée Bars côtoient celles d’une vingtaine de peintres, sculpteurs et photographes locaux. « Il y a 120 œuvres au total, précise Alain Caylat, organisateur de l’événement. Il y a beaucoup d’artistes à Saint-Just, c’est ce qui a permis d’avoir l’idée d’un salon ».
Pratique. L’exposition est à découvrir jusqu’à dimanche tous les jours, de 15 heures à 18 heures.