Quatre de Giat et rafle d’Huriel

«Se souvenir est un devoir et une nécessité pour ne pas oublier le massacre de nos Quatre de Giat et la rafle d’Huriel. Ils témoignent du passé. Ils donnent un sens à notre présent. Ils éclairent notre avenir », a insisté le maire, Stéphane Abranowitch, lors de la cérémonie du 8 Mai.

« Les commémorations de la Seconde Guerre mondiale nous invitent, dans la fidélité du souvenir, à mesurer le chemin parcouru et les sacrifices endurés pour nous offrir la paix en héritage », a-t-il poursuivi.

Ainsi, afin de perdurer la mémoire collective et pour ne rien oublier, Huriéloises et Huriélois se sont réunis nombreux pour commémorer le 8 mai 1945, mais aussi surtout la rafle d’Huriel et le massacre des Quatre de Giat, début juin 1944. Une date qui a marqué à jamais la mémoire des Hurielois.

Quatre jeunes Huriélois, quatre amis soudés par le football

En effet, une terrible page de l’Histoire a touché de plein fouet cette petite et paisible commune. Quatre jeunes Huriélois, quatre amis soudés par le football, André Baccuzat, 21 ans, André Coffin, 21 ans, Gaston Meilleroux, 20 ans, et Louis Oreille 23 ans, s’étaient engagés dans la Résistance, « sourire aux lèvres, mais trop peu préparés à la mort atroce qui les attendait ».

Au cours de la cérémonie, les noms de 42 Huriélois victime de la rafle d’Huriel ont été lus par les membres du conseil municipal des jeunes. Ensuite, toutes les personnes présentes se sont retrouvées sous le marché couvert pour partager ce moment de mémoire et de solidarité.