La scène enchantée au Miroir du Temps

La galerie Au Miroir du Temps a offert au public venu nombreux cinq journées musicales exceptionnelles nommées « Vagabondages au fil de mes chansons », grâce à la présence des artistes Jean-Pierre Laurant, compositeur, interprète, chanteur et à Jean-Sébastien Bressy, compositeur et pianiste.

La galerie de peintures était métamorphosée en scène de l’Olympia. « Un rideau marqué du sceau argenté de l’Olympia dont le « O » représente le périphérique parisien, 1954-1997 » explique Jean-Pierre Laurant.

Sur la scène, un piano, un orgue de barbarie, une guitare et le portrait grand format de Bernard Dimey.

Bécaud, Jehan, Leprest, Mouloudji...

Le tour de chant des deux artistes est consacré aux chansons françaises d’hier et d’aujourd’hui, à la période des paroliers parfois osés mais toujours emplis de poésie et de sens. Bécaud, Jehan, Leprest, Mouloudji… et, ce vendredi soir, était particulièrement dédié à Bernard Dimey décédé en 1981. Ce poète dialoguiste français était l’auteur de chansons interprétées par Jean-Pierre Laurant : Les enfants de Louxor , Syracuse , L’aventure… la voilà  émaillée de notes de guitare. Le poème (1973) Il faut réinventer le bon Dieu a capté l’auditoire.

Une autre partie du spectacle était occupée par Jean-Sébastien Bressy, compositeur et pianiste méridional aux cinq albums. D’une voix forte et percutante, il a rendu un hommage à Brassens « poète à deux sous », à Beethoven avec sa 3 e symphonie, et puis l’humour au second degré a pris place, ce qui devient rare », convient-il.

L’orgue de barbarie était animé par Jean-Pierre Laurant, tourneur de manivelle, avec une chanson Tu t’en souviens la première fois .

Devant le succès remporté par ces prestations de haute facture, Liliane Julliard, organisatrice de ces rencontres musicales, souhaite répéter ce style de soirée « qui fait du bien et permet de s’évader. Un art majeur qui apaise les cœurs ».