Grêle: des dégâts "très lourds" sur un quart du vignoble de Chablis, estime Marc Fesneau
Les dégâts ne sont "pas encore tout à fait" évalués, "mais manifestement, on aura des dégâts qui seront très lourds, surtout que ce vignoble avait subi des épisodes intenses il y a quelques jours", a-t-il dit.
"On a le sentiment que sur 25% du vignoble, on est entre 80 et 100% de pertes", a estimé le ministre.
"Quand il y a des épisodes de grêle comme cela, il faut toujours attendre un peu pour regarder comment réagit la végétation. Parfois elle réagit très mal, et souvent c'est le cas, et parfois elle redémarre. Il faut regarder sur chaque plan et sur chaque parcelle comment ça se passe", a-t-il expliqué.
"La solidarité nationale va se mettre en œuvre, principalement au travers du système assurantiel", a précisé le ministre, rappelant que la réforme de l'assurance récolte en 2022 permettait de "subventionner l'accès à l'assurance et de faire en sorte qu'on ait toujours un étage, même quand on n'est pas assuré, où on est indemnisé à partir d'un seuil de perte".
Les agriculteurs disent faire face à des épisodes de gel, de pluie ou de grêle plus violents, et surtout qui affectent les cultures à des stades plus avancés.
"Le gel n'est pas plus tardif. C'est le démarrage de végétation qui est plus précoce qui fait que le gel arrive sur une végétation qui est déjà très lancée", ce qui a des effets potentiellement dévastateurs sur une vigne ou un champ de colza, a commenté M. Fesneau.