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Апрель
2024

Le Montluçonnais Charles Cortot revient sur sa 8e place aux 24 Heures du Mans : "Le top cinq était jouable"

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Le Montluçonnais Charles Cortot revient sur sa 8e place aux 24 Heures du Mans :

Huitième dans la catégorie Superstock, avec son équipe JMA Racing, le pilote moto de Montluçon (Allier) Charles Cortot (24 ans) revient sur sa performance aux 24 Heures du Mans ce week-end des 20 et 21 avril, en championnat du monde d'endurance (FIM EWC).

Un grand huit à sensations… Voilà ce qu’a vécu Charles Cortot (24 ans), le pilote licencié au Moto Club de Montluçon (Allier), en disputant les 24 Heures du Mans ces 20-21 avril, avec sa nouvelle équipe JMA Racing. L’épreuve faisait office de première étape du championnat du monde d’endurance (FIM EWC).

Au guidon de la Suzuki GSX-R1000 numéro 34, pour sa cinquième participation dans la Sarthe, lui et les siens se sont classés 8es dans leur catégorie Superstock, et 18es au scratch sur quarante-sept engagés. Mais non sans secousses...

Les essais et qualifications

"Dès les essais privés du mardi, l’un de nos pilotes a chuté", raconte Charles Cortot. Bilan : une opération du poignet et un remplacement au pied levé par le Néerlandais Milan Merckelbagh, en plus du Belge Bram Lambrechts et du Français Julien Lenoci, les deux autres équipiers attitrés du Bourbonnais.

"En qualifications ça n’a pas été top non plus, la moto était fiable mais pas super rapide." Résultat : la 21e place seulement sur la grille de départ en Superstock, et la 37e au scratch.

Les premières heures de course

Ce fut bien mieux en revanche samedi, au départ, où Charles Cortot a été désigné pour lancer sa formation. "Je suis parti vite, à la fin de mon premier relais j’ai ramené la moto 13e en Superstock et 31e au scratch."

Hélas, à la nuit tombée, les températures ont dégringolé (-2 °C ressentis)… et les coéquipiers de Charles Cortot aussi. "D’abord Bram, vers une heure du matin, qui s’est fracturé la clavicule et a abîmé le côté gauche de la moto." Puis, une fois l’équipe repartie après trente minutes de réparations, "deux tours plus loin là c’est Milan qui est tombé". Sans bobos, mais avec quinze minutes supplémentaires au stand afin de rafistoler la bécane...

"Quand je reprends mon relais, à deux heures et demie du matin, on est redescendu 17e en Stock et 32e ou 35e au scratch".

La remontada

Heureusement, ce n’était que la mi-course, et aucun nouvel incident majeur ne fut à signaler d’ici à l’arrivée. "Du coup, comme on était tous les trois réguliers, on est peu à peu remonté au classement", retrace le Montluçonnais. Profitant des chutes, des ennuis mécaniques, ou de la fatigue des concurrents, "on s’est retrouvé à midi, trois heures avant la fin de course, 11es en Superstock et 21es au scratch".

Talonnant deux équipes, Charles Cortot a réussi à en dépasser une sur l’un de ses derniers relais, avant que son acolyte batave ne double l’autre à une heure trente du but. "Enfin, dans la dernière heure, une moto devant nous a dû abandonner sur une casse moteur." Voilà comment l’Auvergnat et sa bande se sont emparés du 8e rang au final en Superstock, et du 18e au scratch.

Le bilan

"Du coup notre team était content, car c’était plutôt mal embarqué. Mais aussi déçu, car quand on regarde les temps des autres, le top cinq était jouable." Reste que :

"On marque déjà pas mal de points au général, et la fiabilité de la moto est prometteuse pour la suite."

La suite, ce seront les 8 Heures de Spa (Belgique), deuxième étape du championnat du monde d'endurance, le 8 juin prochain.

Texte : Luc BarrePhotos : Thomas Benoit, FIM EWC et Conograf