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Апрель
2024

Des projets puydômois soutenus au nom de la souveraineté agroalimentaire

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Le plan d’investissement d’avenir du gouvernement, France 2030, est une jungle luxuriante ou une impressionnante machine à gaz, selon les points de vue. En tout cas un dispositif aux branches multiples, bâti pour accompagner les transitions du pays.

Dans le Puy-de-Dôme, plusieurs d’entre elles ont été mises en lumière, ce lundi 8 avril, à l’occasion de la venue d’Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, sur le site de Limagrain, à Saint-Ignat.

Limagrain lauréat

Le semencier de Limagne, lui-même lauréat de France 2030 pour un projet de nouvelle ligne de production attendue pour la fin de l’année, d’un investissement d’environ 15 M€, aura bénéficié d’un soutien de 1,46 M€.Limagrain est aussi lauréat de France 2030. Photo Frédéric Marquet

La ministre a visité les locaux de ce futur équipement censé permettre à la coopérative (1.300 adhérents) de grandir encore. Le président de Limagrain, Sébastien Vidal, a profité de la présence de la ministre pour rappeler la nécessité de négocier avec la grande distribution des accords plus justes pour les agriculteurs.

Transition agroécologique

Agnès Pannier-Runacher a écouté mais n’a pas rebondi. Elle a aussi suivi la présentation des tracteurs électriques made in Puy-de-Dôme de Sabi Agri, avant d’en tester un elle-même sur quelques mètres.La ministre a testé le tracteur électrique de Sabi Agri. Photo Frédéric Marquet

Puis elle a dévoilé les quatorze lauréats de la troisième réserve de l’appel à manifestation d’intérêt intitulé « Démonstrateurs territoriaux des transitions agricoles et alimentaires » (sic…).

Deux d’entre eux sont puydômois : Fruits de Dôme, projet de reconstitution de vergers en Livradois-Forez ; et Ambition positive, projet d’élaboration d’une filière de pain bio destiné aux cantines scolaires.

La ministre déléguée a salué ces initiatives qui « permettent d’accompagner la transition agroécologique ». Elle a rappelé les enjeux de souveraineté qui guident France 2030 et la nécessité de « ne jamais opposer environnement et production », estimant que « plus de production en France et en Europe signifie une meilleure lutte contre le réchauffement climatique et plus d’attention à la biodiversité ».

Patrice Campo