A Cébazat, le premier festival L'Happy grièche vole au secours de la nature
Depuis vendredi 5 avril au soir, adultes, enfants, familles sont invités à observer la nature qui les entoure, jouer, échanger…Des producteurs locaux et des artisans sont présents sur le marché (bio et local) et sur les stands à la Maison des associations.
Prendre conscience de la fragilité du vivantOn peut aussi apprendre à fabriquer un nichoir à passereaux, des gîtes à chauve-souris, des abris à papillons, avec les conseils des bénévoles de la LPO.Sensibilisation à la richesse de la biodiversité et à la fragilité du vivant, cette première édition de L’Happy grièche est évidemment aussi un appel à le protéger, en donnant des clés pour le faire.
Sensibilisation à la richesse de la biodiversité et à la fragilité du vivant, cette première édition de L’Happy grièche est évidemment aussi un appel à le protéger, en donnant des clés pour le faire.
« Non, dessaler l'eau de mer n'est pas une bonne idée »Suivie par plus de cent personnes, la conférence donnée, samedi 6 avril, par la journaliste spécialisée en économie et environnement, Juliette Duquesne, créatrice avec Pierre Rabhi des Carnets d’alerte, faisait un focus sur l’eau, « élément vital en péril ».La journaliste Juliette Dequesne alerte sur "l'eau, élément vital, en péril".Elle a dénoncé « ces fausses bonnes idées comme celle de dessaler l’eau de mer ou comme les bassines, et je sais qu’il y a aussi un projet dans ce département » et a enfoncé le clou : « L’eau diminue, des tensions autour de ce sujet seront inévitables ; la pollution, qui entraîne la fermeture de captages dans certains endroits, est bien sûr, une source de conflits ».
La pie-grièche en dangerQuant à la pie-grièche grise qui a inspiré son nom au festival, comme de nombreuses espèces dans les secteurs d’agriculture intensive, elle connaît un déclin marqué. C’est l’une des espèces de passereaux les plus menacées de France, classée « En danger » sur la liste rouge nationale des oiseaux nicheurs. Le Massif central est l’un de ses derniers bastions avec 85 % des effectifs nicheurs de France.
Laurence Coupérier