Des ours polaires aux eaux souterraines, "aucun écosystème n'échappe" aux "polluants éternels"
Inventés depuis moins d'un siècle, les PFAS, ces molécules surnommées "polluants éternels" qu'une proposition de loi débattue jeudi veut restreindre, sont désormais détectés sur toute la planète, des neiges de l'Antarctique au foie des ours polaires ou à nos eaux souterraines. Et seule la "partie émergée de l'iceberg" est connue.
"Aucun écosystème n'échappe aux contaminations" des substances per- et polyfluoroalkylées, désignées par le sigle PFAS, résume pour l'AFP Yann Aminot, chercheur à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer).