Le budget voté sans hausse de la fiscalité au conseil municipal de Bellerive ce 28 mars
Lors de la séance du conseil municipal qui s’est tenue ce jeudi 29 mars, le cas de l’école Burlot a été mentionné une nouvelle fois. Un poste est donc supprimé, malgré la mobilisation lancée pour éviter cette issue.
"J’estime que la ville a fait sa partie", a déclaré le maire François Sennepin, qui a pris des initiatives pour inciter les parents à "se tourner vers les écoles de la République". La première d'entre elle concerne l'ouverture d'un accueil périscolaire tous les jours, même le mercredi, de 7 h 30 à 18 h 30, suite à une demande formulée par les parents d’élèves. Des journées portes ouvertes, dans ces écoles, ont aussi été nouvellement instituées.
Un budget à l'équilibre malgré des difficultésPlace ensuite au budget. "Malgré les difficultés financières rencontrées en 2023, notre recette reste dynamique grâce aux bases fiscales et l’arrivée de nouveaux habitants", souligne Nicolas Ray, rapporteur du budget. Les efforts ont été maintenus face aux charges de fonctionnement de la mairie, permettant d’être à l’équilibre budgétaire, tout en évitant d’augmenter la fiscalité, qui "n’a pas connu de hausse depuis dix ans".
Anne Babian-Lhermet (Verts) a rétorqué que "la commune se prive de ressources qui pourraient lui permettre d’avoir une marge de manœuvre". La question s’est aussi portée sur les investissements qui se poursuivent dans un contexte encore compliqué. 420.000 € pour le plan voirie, 860.000 € pour le sinistre grêle ou encore 600.000 € pour le plan reconquête centre-ville centre-bourg ont été énoncés.
L’opposition s’est montrée unanime face aux problématiques des "travaux qui s’éternisent, avenue de Vichy notamment" et a voté contre le budget principal.
Expérimentation du RSA au sein de la mairieAprès Cusset, la majorité bellerivoise a souscrit au dispositif de conditionnement à 15 heures d’activité hebdomadaires pour les bénéficiaires du RSA. La commune s’engage à en accueillir au sein de ses locaux.
"Je suis fier que mon département soit engagé dans cette démarche. Il nous manquait l’aspect incitatif pour un retour à l’emploi. C’est une vraie chance pour nos 350 bénéficiaires", a souligné le maire.
L’élu d’opposition, Victor Grezes, a refusé de soutenir la proposition. Selon lui, le RSA représente "un filet de sécurité humain et social essentiel". Et de poursuivre : "Lever les barrières à l’insertion se réalise avec l’augmentation du nombre de travailleurs sociaux et non la mise en place d’heures d’activité sous payées."
Chloé Goigoux