Présidentielle 2024 au Sénégal : La Diaspora exige plus de respect et de considération. (Par Momar Dieng Diop).
La diaspora sénégalaise constitue un réel potentiel, une ressource inestimable pour le Sénégal dans ses dimensions économique, sociale et culturelle. Toutefois, malgré son impact indéniable, cette communauté se trouve continuellement marginalisée, laissée pour compte dans les décisions gouvernementales.
Les fonds substantiels transférés par la diaspora jouent un rôle primordial dans l'économie sénégalaise, alimentant le PIB National et donnant un bouffée d’oxygène á beaucoup de foyers. Pourtant, ces citoyens investissent aussi dans des projets locaux, injectant une énergie entrepreneuriale vitale pour la création d'emplois et la prospérité économique.
Cependant, cette diaspora se sent abandonnée, souvent face à des promesses non tenues et à des politiques inabouties. Même si le geste symbolique de la désigner comme la "quinzième région" a été fait, cette reconnaissance demeure largement inefficace, sans réelle traduction dans les actions concrètes.
Des citoyens sénégalais à l'étranger sont décédés dans des circonstances non éclairées sans que leur patrie ne leur accorde un suivi adéquat. Parallèlement, les accords signés entre les gouvernements et cette diaspora demeurent en sommeil, oubliés, négligés au sein des arcanes administratifs.
L'ampleur grandissante de l'immigration irrégulière, accompagnée de ses conséquences désastreuses, suscite une inquiétude croissante.
Face à cette triste réalité, le Sénégal se doit d'instaurer une politique d'emploi soutenue et adaptée aux exigences actuelles. En investissant dans la création d'emplois stables, dans des programmes de formation et dans le développement économique local, le pays peut offrir des perspectives attrayantes à sa jeunesse.
Une telle approche contribuerait à décourager la prise de risques mortelles liées á l’immigration irrégulière, préservant ainsi la sécurité et le bien-être de sa population.
La résolution des défis rencontrés par la diaspora exige bien plus qu'une simple reconnaissance symbolique. Elle requiert un engagement sérieux du gouvernement à écouter et à répondre effectivement à ses besoins.
Des actions concrètes doivent accompagner les discours, souvent creux et populistes érigeant ainsi un pont solide entre cette diaspora et son pays.
La continuité, la consolidation et le changement ne doivent pas se limiter à de simples slogans de campagne électorale, mais plutôt agir comme des leviers pour des résultats durables, efficaces et efficients pour le Sénégal qui peine encore à se hisser dans le concert des Grandes Nations.
Les dix- neuf candidats en lice se doivent de reconnaître son rôle vital et de démontrer leur volonté de gouverner de manière inclusive pour tous les citoyens, sans égard à leurs convictions politiques et autres.
La diaspora constitue une force capitale dans l’élection présidentielle, détenant un poids électoral considérable aux implications majeures.
En cette période décisive, elle exprime des inquiétudes légitimes quant à une possible rétention des cartes d’électeur, redoutant que cela puisse entraver son droit de vote. Ces appréhensions découlent du sentiment que le gouvernement pourrait interpréter le vote de la diaspora de manière défavorable.
Il est impératif que cette participation active se transforme en une influence substantielle, déterminant ainsi le cap futur du Sénégal, un pays qui a véritablement besoin de retrouver ses lettres de noblesse.
Les voix de la diaspora, exprimées à travers les bulletins de vote, devraient représenter bien plus qu'un simple acte électoral, mais une garantie que leurs aspirations seront pleinement prises en compte dans l'élaboration des politiques nationales.
En définitive, il est important de reconnaître que les cartes d'électeur des sénégalais de la diaspora devraient constituer leur ultime soupape de sécurité.
Elles représentent bien plus qu'un simple instrument de vote : elles incarnent la garantie que les défis et les besoins spécifiques de cette composante de la société sénégalaise seront sérieusement pris en compte dans l'élaboration des politiques futures du Sénégal.
Ces cartes doivent être le symbole tangible d'une inclusion effective, assurant ainsi que la voix de la diaspora sénégalaise sera pleinement intégrée dans la direction et le façonnement du destin de la nation sénégalaise.
Momar Dieng Diop/Espagne
Cependant, cette diaspora se sent abandonnée, souvent face à des promesses non tenues et à des politiques inabouties. Même si le geste symbolique de la désigner comme la "quinzième région" a été fait, cette reconnaissance demeure largement inefficace, sans réelle traduction dans les actions concrètes.
Des citoyens sénégalais à l'étranger sont décédés dans des circonstances non éclairées sans que leur patrie ne leur accorde un suivi adéquat. Parallèlement, les accords signés entre les gouvernements et cette diaspora demeurent en sommeil, oubliés, négligés au sein des arcanes administratifs.
L'ampleur grandissante de l'immigration irrégulière, accompagnée de ses conséquences désastreuses, suscite une inquiétude croissante.
Face à cette triste réalité, le Sénégal se doit d'instaurer une politique d'emploi soutenue et adaptée aux exigences actuelles. En investissant dans la création d'emplois stables, dans des programmes de formation et dans le développement économique local, le pays peut offrir des perspectives attrayantes à sa jeunesse.
Une telle approche contribuerait à décourager la prise de risques mortelles liées á l’immigration irrégulière, préservant ainsi la sécurité et le bien-être de sa population.
La résolution des défis rencontrés par la diaspora exige bien plus qu'une simple reconnaissance symbolique. Elle requiert un engagement sérieux du gouvernement à écouter et à répondre effectivement à ses besoins.
Des actions concrètes doivent accompagner les discours, souvent creux et populistes érigeant ainsi un pont solide entre cette diaspora et son pays.
La continuité, la consolidation et le changement ne doivent pas se limiter à de simples slogans de campagne électorale, mais plutôt agir comme des leviers pour des résultats durables, efficaces et efficients pour le Sénégal qui peine encore à se hisser dans le concert des Grandes Nations.
Les dix- neuf candidats en lice se doivent de reconnaître son rôle vital et de démontrer leur volonté de gouverner de manière inclusive pour tous les citoyens, sans égard à leurs convictions politiques et autres.
La diaspora constitue une force capitale dans l’élection présidentielle, détenant un poids électoral considérable aux implications majeures.
En cette période décisive, elle exprime des inquiétudes légitimes quant à une possible rétention des cartes d’électeur, redoutant que cela puisse entraver son droit de vote. Ces appréhensions découlent du sentiment que le gouvernement pourrait interpréter le vote de la diaspora de manière défavorable.
Il est impératif que cette participation active se transforme en une influence substantielle, déterminant ainsi le cap futur du Sénégal, un pays qui a véritablement besoin de retrouver ses lettres de noblesse.
Les voix de la diaspora, exprimées à travers les bulletins de vote, devraient représenter bien plus qu'un simple acte électoral, mais une garantie que leurs aspirations seront pleinement prises en compte dans l'élaboration des politiques nationales.
En définitive, il est important de reconnaître que les cartes d'électeur des sénégalais de la diaspora devraient constituer leur ultime soupape de sécurité.
Elles représentent bien plus qu'un simple instrument de vote : elles incarnent la garantie que les défis et les besoins spécifiques de cette composante de la société sénégalaise seront sérieusement pris en compte dans l'élaboration des politiques futures du Sénégal.
Ces cartes doivent être le symbole tangible d'une inclusion effective, assurant ainsi que la voix de la diaspora sénégalaise sera pleinement intégrée dans la direction et le façonnement du destin de la nation sénégalaise.
Momar Dieng Diop/Espagne