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Март
2024

Extra Local 15.03.2024 : Arnaud Le Gall et Alain Claeys

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 Le député LFI du Val d’Oise était le premier invité de notre émission hebdomadaire. Il étrille la stratégie diplomatique d’Emmanuel Macron. Le second invité, Alain Claeys, loue au contraire la démarche initiée par le Président de la République sur la fin de vie

 

Avec l’auteur du programme international du candidat Mélenchon, il ne pouvait en être autrement. Ce vendredi, sur le plateau d’Extra Local - l’émission hebdomadaire de Territoires TV -, Arnaud Le Gall a étrillé “l'ambiguïté stratégique” assumée jeudi soir par le Président de la République face à la menace russe planant sur l’Europe. Une menace que le député LFI du Val d’Oise reconnaît du bout des lèvres quand ses mots se bousculent pour condamner “l’esprit de guerre” qu’Emmanuel Macron instille, selon lui, dans la population.

“C’est très dangereux. Jamais dans l’histoire des forces conventionnelles françaises ne se sont opposées à d’autres puissances dotées de l’arme nucléaire. L’arme nucléaire, c’est une arme posthume. Ce n’est pas un jeu”, rappelle le natif de Carhaix (Finistère). S’appuyant sur les avis de Jean-Pierre Chevènement ou Dominique de Villepin, Arnaud Le Gall reproche le revirement récent du président français. Il pointe son “isolement” au sein de la communauté internationale. Bref, pour l’Insoumis, “Emmanuel Macron a tort” sur toute la ligne.

 

Face à face Claeys - Leonetti

Autre ambiance dans la deuxième partie de l’émission, où le Poitevin Alain Claeys et Jean Leonetti (en duplex depuis sa mairie d’Antibes) ont pu débattre de la loi sur “l’aide à mourir” voulue par Emmanuel Macron. Le premier, rapporteur du Comité consultatif national d’éthique, est sans surprise favorable à cette évolution législative. Le second, en revanche, redoute une “loi par défaut”. Pour Jean Leonetti (LR), on ne peut pas se placer dans une situation où la loi viendrait combler un manque de moyens.

Habitués à débattre, ils ont cosigné la loi de 2016 qui a érigé les droits en termes d’accès aux soins palliatifs, le désaccord est courtois et franc. Alain Claeys (PS) estime que “leur” loi de 2016 “ne répond pas à toutes les situations”. Il plaide pour l’évolution portée par la majorité présidentielle tout en insistant sur la nécessité de combattre “les inégalités sociales et territoriales” d’accès aux soins palliatifs. Le socialiste relève : “Ce n’est pas qu’une question de moyens financiers mais aussi de formation des médecins.”

 

Luc Bourrianne

Rédacteur en chef(Nouvelle République du Centre-Ouest)