Le projet de village des aînés ne se fera pas dans les lotissements du Grand Paquier
Depuis des années, la municipalité de Celles-sur-Durolle ambitionne de créer une résidence pour seniors. Comprendre un ensemble de logements adaptés aux personnes âgées, avec des services associés et avec des loyers de 500 euros maximum, adaptés aux petites retraites. Le tout avec un objectif : proposer un environnement intermédiaire entre le maintien à domicile et la maison de retraite.
Une équation économique difficileUn projet devenu indispensable, selon la municipalité.
"Notre population vieillit, comme dans beaucoup de communes rurales. Mais, l’entrée en Ehpad, c’est vraiment le dernier recours. On a donc des personnes âgées qui vivent dans des maisons devenues trop grandes et trop chères."
Pour accueillir ce projet, la municipalité avait "gelé" des terrains communaux situés dans le lotissement du Grand Paquier. Le projet consistait à construire sept ou huit logements de type maisonnettes de plain-pied. Mais force est de constater que l’équation économique s’avère trop complexe à résoudre.
"Avec toutes les études qu’on a pu faire, on n’y arrive pas. Le coût de la construction et des services sont chers. Les planètes ne sont pas alignées pour que le projet soit adapté aux finances de nos personnes âgées."
Toutefois, le projet n’est pas totalement abandonné pour autant. "On va repartir sur une réflexion, avec des bâtiments déjà existants. On pense à une réhabilitation de logements adaptés au handicap et au vieillissement en centre bourg", avance l’édile.
Une nouvelle maison de santé investit la mairie de Celles-sur-Durolle
La municipalité plancherait sur de plus petites unités de trois ou quatre logements. "On a acquis des biens qui sont situés à côté de la maison de santé et à proximité des commerces. La réhabilitation permettrait d’alléger la facture pour la commune et les futurs locataires de ces logements."
Des terrains remis en venteLes terrains du lotissement du Grand Paquier ne correspondant pas, ils seront donc libérés de ce projet. "Cela va permettre à la municipalité de les remettre à la vente pour accueillir de nouveaux habitants", précise Olivier Chambon. Des terrains qui représentent 15 % de la superficie du lotissement et qui chercheront donc preneurs.
Thomas Loret