De l’enjeu à tous les niveaux, parier sur la Ligue 1, un séduisant terrain de jeu
Le football, sport le plus populaire au monde, n’est pas seulement une source d’émotions intenses sur le terrain, mais aussi un terrain fertile pour les amateurs de paris sportifs. De son côté, la Ligue 1 ne déroge pas à la règle, option séduisante pour les plus ambitieux.
Le Stade Brestois est le dauphin du Paris Saint-Germain. Arrêtons-nous quelques minutes sur cette phrase et sur les termes qui la composent. Il y a encore un an de cela, elle aurait été la source de rires voire de moqueries. Qui l’aurait parié, en effet, et pourtant ils l’ont fait. C’est ainsi, par cette représentation même, que le football offre une multitude d’opportunités de parier et de ressentir le frisson et l’exaltation de la compétition. Celle-ci, souvent assimilée à un feuilleton dans l’Hexagone, est d’ailleurs à suivre de façons hebdomadaires sur les antennes de Prime Vidéo en ce qui concerne la Ligue 1. Chaque semaine, il est ainsi possible de suivre les exploits de Pierre Lees-Melou & Co, mais pas que, sur les huit coins du territoire français.
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La Ligue 1, c’est aussi un récit qui s’emballe. Ce sont d’ailleurs souvent ses acteurs qui sont à l’origine d’une émulation certaine. Du côté de Brest, la machine ne s’est pas encore enraillée, mais les esprits se sont récemment enflammés. Cela a notamment été le cas du technicien Eric Roy, qui lançait l’un de ses hommes jusqu’à la porte des Bleus. Il « devrait » ainsi faire partie des hommes menés d’une main de maître par Didier Deschamps, ceux qui défendront l’étendard français dès le mois de juillet, pour l’Euro 2024 : « C’est quelqu’un d’exceptionnel, qui plane sur l’équipe et sur la Ligue 1. Pour moi, au poste où il joue, il n’y a pas d’équivalence en France. Il peut jouer partout et mériterait même d’avoir une sélection », déclarait le technicien breton en conférence de presse suite à la victoire empochée par ses hommes (1-0) sur Le Havre AC au Stade Francis Le Blé.
C’est ainsi que l’ambition passe souvent à la folie et de la même manière que les paris sportifs, jouer à ce jeu comporte des risques. La passion peut parfois conduire à des comportements inconsidérés, mettant en péril un bien-être financier et émotionnel. Il est crucial de fixer ses limites et c’est ce que son protégé n’a pas hésité à faire quelques jours plus tard, se contentant des joutes offertes par la Ligue 1 Uber Eats pour briller : « Je n’y pense pas. Pour être honnête, je n’en ai même jamais rêvé. La marche est trop haute. Je vis déjà un rêve en étant professionnel. Le coach a un peu abusé (rires). Je n’y pense pas et je ne pense pas que j’y serai. Pour moi, il n’y a pas de débat », confiait Pierre Lees-Melou, récemment interrogé à ce sujet par nos confrères chez Le Télégramme.
De la Ligue des Champions à la lutte pour son maintien, des courses effrénées
Un « pyromane » rapidement calmé, le Stade Brestois reste pour autant la sensation de la saison. Déjà assuré de l’emporter, le Paris Saint-Germain n’est pas menacé, au contraire de ses habituels concurrents. Lancés dans la course à l’Europe, le Stade Rennais, l’Olympique de Marseille, le Racing Club de Lens, l’OGC Nice, le LOSC et l’AS Monaco sont tous devancés par l’adversaire breton. Néanmoins, bien mieux armées pour lutter, ces écuries peuvent encoure tout inverser. Parlons justement de ces différentes formations qui, pour la plupart, sont malmenées par leur propre irrégularité. Analysons les tendances de cette bonne vieille Ligue des Talents, au rythme des soubresauts des consultants de l’After Foot, émission d’opinion footballistique la plus écoutée sur les ondes et donc, en quelque sorte, représentative des pensées de la majorité des observateurs du football français.
Point classement (Top 10)
- Paris Saint-Germain : 55 pts
- Stade Brestois : 46 pts
- AS Monaco : 42 pts
- LOSC : 41 pts
- OGC Nice : 40 pts
- RC Lens : 39 pts
- OM : 36 pts
- Stade Rennais : 35 pts
- Stade de Reims : 34 pts
- Toulouse : 29 pts
- OL : 28 pts
- Strasbourg : 26 pts
- FC Lorient : 25 pts
- FC Nantes : 25 pts
- Le Havre AC : 24 pts
- Montpellier : 23 pts
- FC Metz : 20 pts
- Clermont Foot 63 : 17 pts
Parier sur l’AS Monaco, l’irrégularité du Rocher
Quand on vient d’encenser le Stade Brestois, il est difficile de passer au troisième et dernier club sur le podium, l’AS Monaco, ou alors il faut bien se mouiller la nuque. Formation aux moyens certains et absente de toutes compétitions européennes, il semblait logique d’imaginer la formation monégasque se mêler aisément à la lutte pour une place qualificative en Ligue des Champions. Plus encore, de nombreux observateurs estimaient que le Club de la Principauté était en capacité de se maintenir dans un duel à distance avec le Paris Saint-Germain pour le titre en Ligue 1. C’était notamment le cas de Daniel Riolo lors de propos lancés sur l’After Foot le 10 octobre dernier : « Ils joueront le titre au PSG. Je pense qu’ils seront sur le podium. Ce que je vois de Monaco est assez impressionnant pour que j’y crois. Je ne vois pas le PSG se balader et les larguer. Les bons joueurs, y’en a partout. Zakaria est un très bon joueur. Avec Golovin, pour l’instant tout va bien. Celui qui m’impressionne vraiment, c’est Balogun. Il transperce tout. Je ne vois pas un aspect négatif. Hutter a des idées très claires sur le jeu. Il a remis en confiance les joueurs usés. L’équipe tourne et le discours d’Hutter est frais. Ils vont faire une belle saison », analysait le journaliste de RMC.
Pourtant, quelques mois plus tard, l’AS Monaco est loin du compte. En possession d’un effectif dont les qualités frappent aux yeux, Adi Hütter n’est pas parvenu à maintenir le cap et ses hommes fluctuent désormais entre l’excellent et la déception. Une irrégularité qui les place dans une lutte sans merci avec un wagon de tête constitué de cinq à six écuries. Malgré tout, ils font toujours partie des grands favoris et dès qu’ils sont opposés à une adversité de taille, les crocs sont de sortie. C’était d’ailleurs le cas lors de la réception du Paris Saint-Germain le week-end dernier, rencontre lors de laquelle les Monégasques avaient tenu la dragée haute au club de la capitale et à ses stars.
Symbole de cette dynamique, Daniel Riolo a changé son fusil d’épaule en janvier dernier : « Monaco, qui ne sera pas champion, qui a du mal à choper le podium, qui a fait un début de saison très intéressant et qui depuis trois mois ne met plus un pied devant l’autre… Tu te dis que la Coupe de France ils vont quand même essayer. Ils nous refont le coup qu’ils font année après année ! Ils tombent en léthargie, ils ne jouent plus, ils pensent tous dans leur petit coin à leur avenir », fustigeait-il le 23 février, suite à l’élimination précoce de l’écurie monégasque en Coupe de France.
Parier sur le LOSC, tout aussi irrésistible que dramatique
Le problème vécu par le LOSC est le même depuis de longs mois. Déjà la saison passée, sa fin de saison avait été gâchée par des contreperformances inattendues à l’extérieur en fin de saison, notamment à Angers, à Auxerre ou encore à Troyes. Ces faux-pas récurrents se répètent tout autant cette année. Irrésistibles dans leur jardin, la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy où ils n’ont perdu qu’à une seule reprise depuis l’entame de l’exercice 2023-24 (le 26 septembre 1-2, LOSC – Stade de Reims), les Dogues étaient parvenus à emballer le journaliste déjà précédemment nommé : « Ils ont enfin gagné. Je n’arrête pas de le dire que Lille mériterait d’être sur le podium. En termes de qualité c’est une équipe qui peut être Top 3. Leur problème depuis le début de la saison, comme l’année dernière, c’est de rater la marche à chaque fois qu’ils ont un match à leur portée et qu’ils ne gagnent pas, comme à Montpellier la semaine dernière. Là, contre Clermont, logiquement tu te dis que c’est bon, et bien pour une fois ils ont fait un peu plus que le gagner. Ils ont infligé une bonne taule. J’espère que ça va les décoincer parce que je le répète, mais en termes de qualité, c’est l’une des meilleures équipes de Ligue 1 », lançait-il, croisant les doigts.
Un poil d’optimisme et la formation lilloise a renoué avec ses vieux démons dans la foulée. Après la victoire précédemment évoquée, elle a enchaîné trois revers consécutifs à l’extérieur, poursuivant ainsi la triste statistique récemment publiée par Le Petit Lillois et relayée dans le journal L’Equipe quelques jours plus tard. Avec 75% de succès empoché à Lille, Paulo Fonseca est l’entraîneur le plus efficace au 21ème siècle lorsqu’il s’agit de faire briller le LOSC à domicile. […] A l’opposé, les 27% de victoires glanées à l’extérieur reflètent les difficultés lilloises, plus faible total pour un coach nordiste au 21ème siècle. Ce sort, le LOSC l’a néanmoins peut-être conjuré ces dernières heures avec résultat plus que positif à Reims, vaincu d’une unité par les Dogues.
C’est ainsi que le positif a ravivé les débats sur les plateaux médiatiques : « Je pense que ce club de Lille fait quand même une bonne saison. Sur la longueur et sur la continuité, je trouve que cette équipe est très intéressante. […] Cette équipe travaille bien. Ils ont un effectif cohérent, pas pléthorique, mais ils le font avec des moyens limités. J’ai envie de te dire que j’aime regarder cette équipe jouer au football », estimait Kevin Diaz à l’issue de ce succès, voyant le LOSC reprendre de l’allant, à l’image de l’AS Monaco récemment séduisant face au Paris Saint-Germain.
Parier sur l’OGC Nice : Croire à un second envol
L’ivresse aura duré un temps, un temps néanmoins bien trop peu conséquent. Dauphin du Paris Saint-Germain pendant de longues journées inlassablement disputées, l’OGC Nice enchaînait alors les performances remarquées. C’est notamment sa défense qui impressionnait et sa charnière centrale constituée de Dante et Jean-Clair Todibo, le tout mettait en lumière un jeune entraîneur : Francesco Farioli. Pour sa première demi-saison en Ligue 1, le technicien italien n’a eu de cesse de faire sensation : « Nice tient, même quand ils vont moins bien et ça, c’est une force. On a tous compris que cet entraîneur (Francesco Farioli, ndlr) était un homme intelligent. Il a fait en sorte que tout le groupe adhère à ce qu’il veut et quand un groupe adhère à ce point-là avec l’entraîneur, et que dans ce groupe il y a de la qualité, il n’y a pas de raison que quoi que ce soit flanche », confiait Daniel Riolo le 31 janvier 2024.
Bis repetita, il n’a suffi que d’un mois pour que le château de cartes ne s’effondre. Que ce soit chez eux ou hors de leur base, les Aiglons n’ont pas eu l’occasion de lever les bras pour fêter un succès lors de leurs cinq dernières sorties en championnat. Pire encore, sur l’année 2024, ils n’ont empoché qu’un seul succès contre 4 revers et deux nuls concédés. Un bilan qui les fait reculer petit à petit au classement général où ils figurent désormais en cinquième position. Pas sans réaction, Francesco Farioli a récemment tapé du poing sur la table, conscient que ses hommes ne pouvaient pas continuer sur cette voie, sans quoi même l’Europe ne serait pas un objectif : « Le moment des excuses est fini, c’est le moment de réagir, donner une réponse forte et collective. Les supporters ont répondu présent à Toulouse et vont être encore présents contre Montpellier. Il faut retrouver l’étincelle et reprendre notre chemin. On a dix matchs pour récolter les fruits des nombreux efforts de notre saison », lançait-il en conférence de presse ce jeudi avant de rencontrer Montpellier ce vendredi 08 mars à 21 heures.
En réussite pendant quatre mois, l’entraîneur italien du Gym Francesco Farioli peine désormais à trouver les solutions. Leader invaincu du Championnat le 10 novembre, aujourd’hui en chute libre, l’OGC Nice ne doit pas lutter avec la faillite d’un technicien, dont le système n’est pas subitement devenu mauvais, mais avec la sérieuse baisse de rendement de ses cadres et Dante, vétéran du vestiaire, était le premier à l’avouer avant que ses coéquipiers et lui-même ne s’effondrent à Toulouse : « Quand tu baisses le taux d’exigence tu le paies cash », avouait-il. Désormais, l’Italien ne doit plus revêtir sa cape de tacticien, mais celle de manager voire de psychologue. Il faut parvenir à trouver les leviers qui relanceront mentalement une équipe amorphe sans quoi la chute se poursuivra inlassablement journée après journée. Si les deux dernières formations évoquées (Monaco et Lille) peuvent espérer se lancer dans de belles séries, ce n’est pas le cas de l’OGC Nice qui devra se faire mal pour réagir d’autant plus que son avance sur la septième place (première position sans compétition européenne) s’est réduite à quatre points au fil des onze dernières journées de L1.
Parier sur le RC Lens, les mineurs sont hargneux
En grandes difficultés en début de saison, le RC Lens a peu à peu retrouvé ses jambes tout au long de cet exercice 2023-24, et ce, jusqu’à pouvoir prétendre de nouveau aux places qualificatives pour une compétition européenne à son issue. L’espoir est permis et le mois à venir sera décisif. Lens affronte d’ici à la fin mars trois cadors de cette saison de Ligue 1 avec les réceptions de Brest (2e) et Nice (5e), avant un derby à Lille (4e) au retour de la trêve internationale. Si tous les matches sont importants, ceux-ci permettront de mettre du poids sur des ambitions affirmées, celle de retrouver la plus belle des chansons. On en saura un peu plus sur la tournure de leur saison, débutée sous la tempête (derniers après 5 journées) avant d’être sous une simple brise estivale (2e de L1 sur les 18 dernières journées).
Si vous n’avez pas encore miser, il vous reste dix journées de championnat pour le faire. De son côté, sur les antennes de la radio RMC, Stéphane Guy l’a fait avant vous : « Je mise sur Lens pour le top 4. Bizarrement, parce qu’ils viennent de perdre et ont vécu une semaine infernale. C’est un gros échec de s’être fait sortir à Fribourg, c’est sûr. Ça n’aurait pas dû arriver. J’ai trouvé leur match contre Monaco très consistant et je pense que le calendrier allégé va leur permettre de finir fort la saison. De ce que je vois dans la cohésion de ce groupe, de l’énergie que ce groupe dégage, ça me rend quand même confiant », déclarait-il ces derniers jours, persuadé que les Lensois parviendront à renouer avec cette ambition de prendre leur revanche en Ligue des Champions. Ils ne l’ont d’ailleurs pas déçu en remportant, quelques jours plus tard, un succès de prestige sur l’Olympique Lyonnais (0-3) lors de la 24e journée de Ligue 1.
Pour appuyer ses propos, voici ceux de Florian Sotoca en zone mixte à l’issue de cette glorieuse victoire à Lyon : « Il y a beaucoup de gens qui croyaient peu en nous après nos défaites. On a su prouver encore une fois qu’on était là et qu’on ne lâcherait rien jusqu’à la fin. On a deux gros matchs qui nous attendent avant la trêve, Brest et Nice. On va bien les préparer pour faire deux gros matchs à la maison et après on verra pour le sprint final », symbolise-t-il ainsi le ressentiment lensois dans des déclarations relayées par La Voix du Nord.
Parier sur l’OM, savoir faire les choses simples
Marcelino, l’intérimaire Jacques Abardonado, Gennaro Gattuso et désormais Jean-Louis Gasset. L’OM a récemment nommé un quatrième entraîneur sur son banc au cœur d’une saison de crise sportive. Cette crise, elle n’est d’ailleurs presque plus évoquée tellement l’Olympique de Marseille affiche désormais un autre visage. Jean-Louis Gasset est arrivé et avec lui, tout a changé. Celui-ci convainc depuis sa venue, puisque c’est trois victoires en autant de sorties toutes compétitions confondues depuis qu’il s’est assis sur les bancs phocéens. Ancien entraîneur de l’AS Saint-Etienne, Il a mené son équipe à la victoire contre le Shakhtar Donetsk (3-1) lors du match retour des barrages de la Ligue Europa, puis a enregistré deux succès en Ligue 1 en giflant Montpellier (4-1) et le Clermont Foot 63 (1-5). Il n’a donc pas encore subi de défaite lors des trois matchs qu’il a eues à diriger à l’OM, mais comment l’expliquer ?
Gasset voulait remettre ses joueurs en confiance : « Il nous a donné de la sérénité », a assuré Quentin Merlin, recrue hivernale débarquée en provenance du FC Nantes, en conférence de presse. Cette sérénité, elle se voit désormais au classement où les Olympiens sont à l’affût du moindre faux-pas, à 3 points du premier qualifié pour une compétition européenne, le RC Lens, et à six unités du podium. En attendant, quand des choses simples sont réalisées et que la confiance est retrouvée, il ne faut surtout pas qu’un mauvais résultat, synonyme de grain de sable ne vienne enrailler la machine. Reste désormais à savoir si cette bonne dynamique sera suffisante pour torpiller le sous-marin jaune jeudi alors que l’Olympique de Marseille affronte Villarreal en huitièmes de finale aller de la Ligue Europa : « Il faut gommer quelques erreurs », soulignait le technicien marseillais, sans doute conscient qu’une belle épopée galvanisera l’ensemble de ses troupes dans le sprint final.
Parier sur le Stade Rennais, les Bretons sont increvables
Après une série de trois mois sans défaite en Ligue 1, merci Julien Stéphane, Rennes a été stoppé dans son élan par Lorient (1-2) dans un derby qui ne cesse de leur filer entre les doigts. Désormais, les Bretons se concentrent sur sa prochaine rencontre contre Lille, prévue pour dimanche, dans un match considéré comme un choc « européen ». Une confrontation suivie par un rendez-vous avec l’OM une semaine plus tard. Rennes s’efforcera de rebondir lors de ces rencontres à venir afin de confirmer, ou non, son retour en forme. En cas de succès enchaînés, l’Europe deviendra un objectif plus que réaliste. Aujourd’hui, les hommes de Julien Stéphan sont 8es de Ligue 1, à sept points du podium et quatre points de la 6e place qualificative pour la Ligue Europa Conférence, actuellement occupée par le RC Lens. Au fond du trou en 2023, voilà désormais où se situe le Stade Rennais quelques mois plus tard.
Le maintien
Un cran plus bas, la lutte fait rage afin de poursuivre sa route dans l’élite du football français. Neutralisé par le RC Strasbourg, c’est désormais Montpellier qui se retrouve en proie aux doutes, seizième de Ligue 1 à dix journées de la fin. Condamné il y a encore quelques semaines de cela, le FC Lorient renaît de ses cendres et poursuit la dynamique entamée par l’Olympique Lyonnais quelques journées plus tôt. Comme quoi, des mouvements hivernaux peuvent donner un coup de fouet à une première partie de saison complétement manquée. C’est le cas inverse au Havre, où les alarmes retentissent désormais intensément. Une série de quatre revers consécutifs a suffi à faire chuter les Normands en quinzième position. Situation très fragile certes, mais ils sont loin d’être condamnés contrairement au Clermont Foot 63 voire au FC Metz, dont les récents résultats ne sont pas la source d’un vent d’optimisme. Quoiqu’il en soit, il s’agit là encore une fois d’un terrain jeu adéquat pour se lancer dans de nouveaux paris haletants.