Pr Abdou Niang, «Au Sénégal, 850 mille personnes souffrent de maladie rénale. Il y a moins de 20% des malades qui ont accès à la dialyse»
Tribune- Le centre hospitalier national Dalal Jamm à Guédiawaye renforce les capacités des néphrologues et de leurs équipes. Le président de la société sénégalaise de néphrologie dialyse et transplantation a saisi cette tribune pour lever le voile sur la situation des maladies rénales au Sénégal. D’après le Professeur Abdou Niang, chef du service de néphrologie de l'hôpital Dalal Jamm, l’insuffisance rénale est un véritable problème de santé publique dans le monde.
À l’en croire, une personne sur dix souffre de maladie rénale dans le monde. «Ce qui fait 850 millions de personnes sur les 8 milliards de personnes dans le monde. Au Sénégal, même à 5%, nous sommes à 850 mille personnes qui souffrent de maladie rénale», alerte la blouse blanche.
«Ce qui pose problème chez nous, c’est que la maladie est diagnostiquée en phase terminale. L’autre problème c’est que, lorsque la maladie est diagnostiquée à cette phase, il y a moins de 20% des malades qui ont accès à la dialyse. Malheureusement, quand vous n’avait pas accès à la dialyse au stade terminal de la maladie, l’évolution est fatale», martèle Professeur Abdou Niang.
Pour le président de la Société sénégalaise de néphrologie dialyse et transplantation, il faut travailler sur la prévention ; dans ce cas de figure, réduire, l’incidence de la maladie dans la population.
«Mais ceux qui sont malades, il faut leur trouver des solutions», peste-t-il. Il soutient qu’il y a trois solutions. Il s’agit de l’hémodialyse, pratiquée au Sénégal depuis 1987, la dialyse péritonéale, qui existe depuis une vingtaine d’année et la transplantation rénale.
«Mais aujourd’hui, ce qui arrive, c’est que nous avons une liste d’attente de plus de 2500 malades. Au moment où nous vous parlons, nous avons 1092 malades qui sont traités dans les structures publiques. Ce qui fait un gap énorme.
Pour trouver des solutions, nous avons pensé à la dialyse péritonéale, qui nécessite tout simplement des locaux, du consommable, un cathéter et un malade qui peut habiter très loin. À l’hopital Le Dantec, il y a des dialysés qui habitent à Kédougou, qui viennent une fois tous les deux mois, qui rentrent ensuite pour suivre leur dialyse», a renseigné Professeur Niang.
«Ce qui pose problème chez nous, c’est que la maladie est diagnostiquée en phase terminale. L’autre problème c’est que, lorsque la maladie est diagnostiquée à cette phase, il y a moins de 20% des malades qui ont accès à la dialyse. Malheureusement, quand vous n’avait pas accès à la dialyse au stade terminal de la maladie, l’évolution est fatale», martèle Professeur Abdou Niang.
Pour le président de la Société sénégalaise de néphrologie dialyse et transplantation, il faut travailler sur la prévention ; dans ce cas de figure, réduire, l’incidence de la maladie dans la population.
«Mais ceux qui sont malades, il faut leur trouver des solutions», peste-t-il. Il soutient qu’il y a trois solutions. Il s’agit de l’hémodialyse, pratiquée au Sénégal depuis 1987, la dialyse péritonéale, qui existe depuis une vingtaine d’année et la transplantation rénale.
«Mais aujourd’hui, ce qui arrive, c’est que nous avons une liste d’attente de plus de 2500 malades. Au moment où nous vous parlons, nous avons 1092 malades qui sont traités dans les structures publiques. Ce qui fait un gap énorme.
Pour trouver des solutions, nous avons pensé à la dialyse péritonéale, qui nécessite tout simplement des locaux, du consommable, un cathéter et un malade qui peut habiter très loin. À l’hopital Le Dantec, il y a des dialysés qui habitent à Kédougou, qui viennent une fois tous les deux mois, qui rentrent ensuite pour suivre leur dialyse», a renseigné Professeur Niang.