La friche SNCF laissera place à un quartier

Saint-Pourçain-sur-Sioule. La friche SNCF va laisser la place à un nouveau quartier. La reconversion de la friche SNCF marque le début de la réalisation d’un projet d’ampleur qui verra la création de 180 logements d’ici quelques années. Pascale Trimbach, préfète de l’Allier, et Emmanuel Ferrand, maire de Saint-Pourçain-sur-Sioule, ont inauguré ce qui est sans doute le plus grand projet de la mandature.

Ce n’est pas la pose d’une première pierre qui a officialisé le début des travaux menés sur le nouveau quartier qui s’érigera sur la Saint-Julien et l’ancienne friche SNCF, mais la plantation d’un arbre.

Depuis mi-janvier, les pelleteuses et camions s’affairent sur l’ancienne friche SNCF qui jouxte le quartier de Paluet. Le projet est conséquent, bâtir un nouveau quartier sur 4 hectares et permettre à terme de combler l’importante demande de logements.

Sur quatre hectares

Cette première phase de travaux, qui doit se conclure cet été, va permettre la viabilisation de l’ensemble. « D’ici, juin-septembre, ce chantier sera terminé. On verra les nouvelles voies, tout sera prêt à construire », se réjouit Emmanuel Ferrand, ravi de voir le projet avancer. « Lors de la concertation avec les entreprises, nous sommes arrivés à la conclusion qu’il fallait rapprocher les employés de leur lieu de travail, et cette zone est devenue une évidence pour la création de logements ». Pour rappel, ce sont 180 logements qui devraient sortir de terre, à terme.

« Ces travaux se veulent inscrits dans l’air du temps. À savoir, respectueux de l’environnement, économes en énergie, recyclant des friches et tournés vers les modes de circulation doux », décrit le maire.

Traversé par une voie verte

Le nouveau quartier sera traversé par la voie verte qui relie Gannat et Saint-Pourçain pour se diriger vers Saint-Loup. Les nouvelles circulations devraient également permettre aux collégiens et lycéens de rejoindre plus facilement, et surtout avec plus de sécurité, la cité scolaire Blaise-de-Vigenère.

Des discussions sont en cours avec « une dizaine de promoteurs, qui ne seront pas tous intéressés, et des bailleurs sociaux comme Allier Habitat, Auvergne Habitat. Des terrains sont déjà réservés, notamment sur la Saint-Julien, avec un projet de pension de famille pour les femmes en difficulté et il y aura des lots d’accession à la propriété qui seront à vendre à partir de septembre », développe Emmanuel Ferrand. Les premiers « coups de pioche » pour les bâtiments devraient se faire en janvier 2025.

En chiffres

Près de 2,5 millions d’euros (HT) de budget, financés à hauteur de 500.000 € par l’État, 885.352 € par le Département, avec un reste à charge d’un peu plus d’1M€ pour la commune.