Après avoir exprimé son désir de quitter le Parc des Princes, Nasser Al-Khelaïfi souhaite exercer une pression sur la Mairie de Paris, opposée à la vente du stade. Plusieurs personnalités politiques parisiennes se sont prononcées aujourd’hui sur le sujet.
Le Paris Saint-Germain et la Mairie de Paris se lancent actuellement dans une bataille médiatique concernant le Parc des Princes. Il y a quelques jours, la déclaration de NAK avait lancé les hostilités. « Nous savons ce que nous voulons, nous avons perdu des années à vouloir acheter le Parc. C’est terminé maintenant. Nous voulons bouger du Parc », tentant ainsi de faire céder Anne Hidalgo quant à la vente du stade.
Ce dimanche, Emmanuel Grégoire, son adjoint au premier rang, a justement souligné cette « discussion par presse interposée », affirmant que « le PSG ne quittera jamais le Parc des Princes ». Les deux parties s’affrontent, mais Pierre Rabadan, adjoint chargé des Sports, a tout de même plaidé pour la reprise du dialogue en adoptant un ton plus modéré.
« Nous voulons la même chose que les supporters »
« Il faut que le dialogue reprenne », a déclaré l’ancien joueur de rugby. « Ce n’est pas Anne Hidalgo qui a décidé de ne pas vendre. Personne n’a voté en faveur de la vente. Il faut se rencontrer, le temps a passé, il faut changer d’attitude, personne ne doit être pris en otage. Le club a un contrat avec le Parc jusqu’en 2043. Nous voulons la même chose que les supporters, nous voulons que le PSG reste au Parc des Princes. C’est là où le club a été créé, a grandi, a écrit son histoire. »
La maire de Paris veut renouveler le dialogue avec le PSG sur la question du Parc des Princes !
Pierre Rabadan, adjoint à la mairie de Paris chargé des Sports : « Il faut que le… » pic.twitter.com/kUmx3TA2tl
— Actu Foot (@ActuFoot_) 11 février 2024
La situation entre la Mairie de Paris et QSI semble tout de même très tendue, ce dernier jugeant la capacité limitée du Parc handicapante. Il convient cependant de ne pas précipiter le départ du Qatar du club, car il restera probablement pas éternellement dans la capitale.