Non à une fermeture de classe
alors que le maire de Durdat-Larequille, Bruno Bove, s’entretenait avec la directrice académique des services de l’éducation nationale (DASEN) sur une éventuelle suppression de classe à l’école de sa commune, une manifestation rassemblant élus, élèves et parents d’élèves s’est organisée à la sortie de l’école.
Sur place, l’adjoint au maire, Max Moreau, a pris la parole pour rappeler le contexte urbain de Durdat-Larequille avec des projets de densification du centre-bourg et de parc de logements locatifs, débutant en septembre.
97 élèves inscrits« Nous voulons proposer des services pour faire venir des habitants ». L’élu faisait aussi état d’un pôle scolaire moderne et complet, de l’école maternelle à l’école primaire et du restaurant scolaire à la garderie et à une maison d’assistantes maternelles (près de 1.200.000 € y ont été consacrés en plusieurs années), sans compter un City Parc et la salle d’activité du Lamaron.
L’offre de résidences principales a aussi progressé de 30 % en trente ans sans oublier une croissance de population de 20 % pour la même période. En chiffres, la rentrée scolaire de 2023 s’est effectuée avec 91 élèves, effectif qui a évolué à 95 élèves au 1 er janvier de cette année.
Pour la rentrée scolaire 2024, ce sont 97 élèves qui sont inscrits aujourd’hui. Max Moreau précisait aussi les contours de ce que donnerait la fermeture d’une classe : deux classes verraient leur effectif grimper à plus de 25 élèves : 28 en très petite section, petite section et moyenne section et 26 en grande section, cours préparatoire et CE1.
Nicolas Valan, un des parents d’élèves élu, précisait que la pétition compte déjà 400 signatures. Et que cette fermeture de classe engendrerait une surcharge dans les autres classes et un brassage de niveaux.
Encadrée par la gendarmerie, la manifestation rassemblant une centaine de personnes est partie en direction du rond-point de la route de Clermont avec en tête, les adjoints Max Moreau et Monique Courtois, et les enfants de l’école porteurs des pancartes.
Au rond-point, les véhicules étaient brièvement arrêtés par les parents d’élèves pour faire signer la pétition aux occupants, cependant que les enfants enjoignaient aux conducteurs de klaxonner en signe de protestation générale.