Aurillac battu à Vannes (40-6) : "On doit apprendre récupérer et basculer très vite sur Colomiers"
Roméo Gontinéac (entraîneur d'Aurillac) :
« On tourne à la pause à deux essais à zéro. C’est pas flagrant, mais on avait subi. On a eu du mal sur les mêlées défensives, on reculait déjà. Peut-être que le score n’est pas justifié et qu’ils marquaient un essai de plus il y avait rien à dire. Ce qui est dur c’est qu’en deuxième mi-temps, on a fait de très bonnes choses pendant 15 minutes. On est mal récompensé, on n’arrive pas à scorer du tout. La mêlée s’était redressée, on arrive à sortir les ballons mais sur les 15 dernières minutes on explose.
Effectivement, 40 points c’est un peu lourd. (...) Sur l’engagement et le combat, je pense qu’on n’a pas à rougir. Pour rivaliser avec des équipes à ce niveau là il faut avoir des points forts et très forts, ce qu’on n’a pas eu ce soir. Cette équipe, avec ce public qui est là pendant 80 minutes, je pense que ça les pousse, c’est beau. Ils ont tout pour réussir. Quand tu vois la structure, tout va pour réussir, y compris l’arbitre qui de temps en temps ferme les yeux. C’est le petit contre le grand. »
Eoghan Masterson (3e ligne d’Aurillac) :« On est pas mal en première période où l’engagement et l’état d’esprit étaient là. Mais Vannes est une équipe qui est au-dessus. J’ai joué deux fois contre eux cette année et c’est une équipe très bien organisée, qui fait des choses très bien et très simples. On doit apprendre et récupérer et basculer vite pour la semaine prochaine contre Colomiers à Jean-Alric. On n’était pas très souvent dans les 22 de Vannes, on était souvent entre nos 40 et les leurs, c’était dur d’attaquer avec aussi un peu de pluie.
On a besoin de plus d’opportunités dans leurs 22 mètres, on n’a pas fait beaucoup de pick and go, on n’a pas eu de maul proche de la ligne. Et en deuxième période ils ont beaucoup de touches dans nos 22. On a défendu plutôt bien mais on prend deux cartons jaunes et ça c’est dur. C’est dur de gagner ici à 15 mais à 14 pendant trente minutes, ça l’est encore plus »
Jean-Noël Spitzer (entraîneur de Vannes) :« Ils avaient quand même quelques absents en face. Comme je l'avait dit dans la semaine, Aurillac on ne sait pas toujours à quoi s'attendre parce que c'est une équipe qui fait parfois beaucoup tourner sur les matches à l'extérieur, c'était le cas aujourd'hui. Il faut relativiser. Le contrat est rempli, on a le bonus, pas d'essai encaissé et pas de blessés. C'est un match qui est allé crescendo et on les a fait céder physiquement en deuxième période."
A Vannes, Jean-Paul Cohade
Moala touché à un genou
Alors qu'il retrouvait, dans la peau d'un titulaire, le terrain de ses débuts en professionnel, un soir de 2022 avec le Stade. Mosa'ati Moala n'a pas pu profiter longtemps de cette titularisation. Touché dès la première séquence de jeu (à l'avantage d'Aurillac) où il se blesse sur un ruck. Le 2e ligne a tenté de tenir sa place et a bien participé à la touche qui suivait une pénalité en faveur du Stade mais il a dû quitter ses partenaires au bout de cinq minutes seulement, remplacé alors par Heath Backhouse. Moala doit passer des examens prochainement pour déterminer la nature exacte de sa blessure.