Régional 1 : Aziz Elaz et l’ESA Brive ruminent après la défaite à domicile contre Boulazac

« En football, il y a des défaites méritées et il y a celles comme ce soir (samedi). Je vais le dire honnêtement, la différence aujourd’hui (samedi), elle s’est faite sur le niveau des deux gardiens de but. »

Aziz Elaz n’a pas attendu la première question d’après-match pour résumer la soirée frustrante qu’ont vécue ses joueurs face à Boulazac.

« Sur le premier but (0-1, 15e), Baptiste (Cappelier, gardien de l’ESAB) reste collé à son poteau alors que le centreur est sur la ligne de sortie de but. S’il est mieux placé, dans l’axe de sa cage, on ne prend pas ce but. Sur le second (1-2, 31e), le ballon arrive dans ses six mètres suite à un coup franc. Il doit sortir et enlever le danger de sa surface. »

Régional 1 : l’ESA Brive, diminuée, s’est inclinée face à Boulazac

Dès lors, les murs du vestiaire étoiliste ont tremblé à la mi-temps. « Forcément, j’ai gueulé ! En tant que coach, je prépare le match tactiquement, je donne les consignes que les gars appliquent bien. Mais je ne peux pas éviter ça. Il y a des postes, comme avant-centre ou gardien, où si tu n’as pas "Le joueur" qui fait la différence, le sort des matchs bascule ».

"On a des matchs au couteau qui arrivent"

Ainsi, l’ESA Brive avait bien figuré dans le jeu et méritait, a minima, de glaner un point. Engonga, Lahaye, Camara avaient - entre autres - livré l’une de leurs meilleures prestations cette saison. « Les petits jeunes (Louchard et Rivault) sont aussi rentrés en amenant une valeur ajoutée. Mais face à une équipe comme Boulazac, avec cinq ou six joueurs de niveau N3, ce sont les détails qui font la différence ».

Désormais, Brive voit s’échapper le peloton de tête. Cinquième (sur 12) au classement, les Jaune et Bleu vont finir la saison avec le seul objectif de sauver leur place en Régional 1.

« Comme à Lormont (2-2), on a de gros regrets. Mais le constat ce soir (samedi), c’est qu’on est dans le dur avec cinq ou six relégations annoncées. On a des matchs au couteau qui arrivent et qu’il faudra bien négocier ».