Un conte historique inspiré par le Bourbonnais rural

Pour Nicolas Jacquemin, écrire était un rêve d’enfant. Un rêve qui a pris forme avec La forêt d’argent (*). Dans ses livres, cet habitant de Lurcy-Lévis partage qui il est et ce qui compte pour lui. L’écologie et le rapport à l’autre, la nature et les paysages du Bourbonnais qui l’ont inspiré.

La Forêt d’argent est un conte, avec une force émotionnelle et une portée psychologique. Une histoire à plusieurs niveaux de compréhension. Un message à destination de ceux qui construiront le monde de demain. Le format des romans (160 pages) et le style (chapitres courts) facilitent la lecture dès le collège et permettent un partage en famille. L’installation du récit au XVIII e  siècle a demandé un travail de recherche important pour représenter fidèlement la vie à la campagne à cette époque. Nourriture, vêtements, usages, fêtes, Nicolas a plongé dans l’histoire du Bourbonnais pour en extraire le cadre de son roman.

Petit extrait : « Louis n’avait rien connu d’autre que ce paysage, désespérément vide et monotone. Sans arbres ni ombre. Sans bosquet ni ruisseaux. Comme tous les autres ici, il avait travaillé cette terre ingrate encore et encore, sans espoir ni repos, et sans jamais trouver le moindre trésor. […] Au loin, l’église du village sonna 7 heures. Le chant d’un coq résonna, un chien aboya, et soudain le premier soleil de printemps apparut. »

(*) La forêt d’argent, éditions Baudelaire, tomes 1 (164 pages, 14,50 €), 2 (156 pages, 14 €) et 3 (176 pages, 15,50 €).

Pratique. Nicolas Jacquemin sera en dédicace à la librairie Coïncidence, à Moulins, samedi 10 février, de 10 heures à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 heures.