Commission d’enquête parlementaire: L’assemblée nationale acte la volonté des libéraux
Demain mercredi se joue la dernière étape menant à la mise en place de la commission d’enquête parlementaire. Dans l’air plane la possibilité d’un arrête du processus électoral et une motion de censure.
La commission d’enquête parlementaire proposée par le « Liberté Démocratie et Changement » dirigé par le député Mamadou Lamine Thiam du Parti démocratique sénégalais (PDS) a été entérinée par la Commission des Lois. Demain mercredi, la plénière va se réunir pour adopter la résolution qui acte la mise en place de la commission d’enquête.
Au regard du déroulé du processus béni par Benno Bokk Yaakaar, il n’y a rien à attendre de cette plénière. Sauf qu’elle va adopter la proposition des libérer. Comme d’ailleurs s’en est félicité Karim Wade sur les réseaux sociaux. « C’est une avancée significative vers la révélation de la vérité, une étape importante pour dévoiler ce qui s’est réellement passé au sein du Conseil constitutionnel », s’est-il réjoui.
Dans l’exposé des motifs rendu public hier par la commission des Lois, le groupe « Liberté Démocratie et Changement », les libéraux campent leur argumentaire sur le conflit d’intérêts entre certains magistrats et des responsables influents de Benno. Il parle également de « la volonté manifeste du Conseil constitutionnel d’écarter des candidats » et considèrent que le Conseil constitutionnel a été « irrégulièrement composé ».
D'après le journal Point Actu, l’exposé des motifs indexent des « connexions douteuses » des juges du Conseil constitutionnel que sont Cheikh Ndiaye et Cheikh Tidiane Coulibaly avec certains candidats. Le premier a d’ailleurs porté plainte contre les déclarants du communiqué demandant la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. C’est sans doute ce qu’a flairé le PDS qui subtilement dérobé la « corruption » de l’exposé des motifs.
Ce mercredi donc, l’assemblée nationale va, sans aucun doute, adopter la résolution mettant en place une commission d’enquête du processus électoral notamment à l’étape de la validation des candidats. A l’évidence, les libéraux visent Amadou Bâ que Karim Wade avait mis au banc des accusés aussitôt que sa candidature a été invalidée.
Les libéraux ne s’arrêtent pas au seul cas de Karim Wade victime de sa double nationalité. Ils ratissent large en invoquant les défaillances dans le contrôle des parrainages. Une façon de rejoindre le combat des recalés. D’ailleurs, à l’audience de ces recalés avec le président de la République, le PDS était représenté. Va-t-on alors vers l’arrêt du processus électoral ? On peut le craindre, car les libéraux ont annoncé leur la couleur en annonçant vouloir le report de la Présidentielle.
Dans cette volonté, ils vont rencontrer l’hostilité de nombre d’acteurs et non des moindres. La candidate recalée Aminata Touré qui annoncé soutenir Bassirou Diomaye Faye s’est formellement opposée au report du vote. Il en est ainsi de plusieurs leaders de la société civile comme Moundiaye Cissé, coordonnateur de l’ONG 3 D. Une autre menace plane dans l’air, il s’agit de la possible intervention du juge d’instruction dans cette affaire. Une telle situation interromprait le processus engagé au Parlement.
Au regard du déroulé du processus béni par Benno Bokk Yaakaar, il n’y a rien à attendre de cette plénière. Sauf qu’elle va adopter la proposition des libérer. Comme d’ailleurs s’en est félicité Karim Wade sur les réseaux sociaux. « C’est une avancée significative vers la révélation de la vérité, une étape importante pour dévoiler ce qui s’est réellement passé au sein du Conseil constitutionnel », s’est-il réjoui.
Dans l’exposé des motifs rendu public hier par la commission des Lois, le groupe « Liberté Démocratie et Changement », les libéraux campent leur argumentaire sur le conflit d’intérêts entre certains magistrats et des responsables influents de Benno. Il parle également de « la volonté manifeste du Conseil constitutionnel d’écarter des candidats » et considèrent que le Conseil constitutionnel a été « irrégulièrement composé ».
D'après le journal Point Actu, l’exposé des motifs indexent des « connexions douteuses » des juges du Conseil constitutionnel que sont Cheikh Ndiaye et Cheikh Tidiane Coulibaly avec certains candidats. Le premier a d’ailleurs porté plainte contre les déclarants du communiqué demandant la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. C’est sans doute ce qu’a flairé le PDS qui subtilement dérobé la « corruption » de l’exposé des motifs.
Ce mercredi donc, l’assemblée nationale va, sans aucun doute, adopter la résolution mettant en place une commission d’enquête du processus électoral notamment à l’étape de la validation des candidats. A l’évidence, les libéraux visent Amadou Bâ que Karim Wade avait mis au banc des accusés aussitôt que sa candidature a été invalidée.
Les libéraux ne s’arrêtent pas au seul cas de Karim Wade victime de sa double nationalité. Ils ratissent large en invoquant les défaillances dans le contrôle des parrainages. Une façon de rejoindre le combat des recalés. D’ailleurs, à l’audience de ces recalés avec le président de la République, le PDS était représenté. Va-t-on alors vers l’arrêt du processus électoral ? On peut le craindre, car les libéraux ont annoncé leur la couleur en annonçant vouloir le report de la Présidentielle.
Dans cette volonté, ils vont rencontrer l’hostilité de nombre d’acteurs et non des moindres. La candidate recalée Aminata Touré qui annoncé soutenir Bassirou Diomaye Faye s’est formellement opposée au report du vote. Il en est ainsi de plusieurs leaders de la société civile comme Moundiaye Cissé, coordonnateur de l’ONG 3 D. Une autre menace plane dans l’air, il s’agit de la possible intervention du juge d’instruction dans cette affaire. Une telle situation interromprait le processus engagé au Parlement.