Comment, après avoir été battu 132-0, Mansac a décroché son premier succès de la saison en Régionale 2

C’est un petit événement qui a eu lieu en Régionale 2 ce week-end. Après douze défaites de rang, les joueurs du SCR Mansac ont enfin décroché leur première victoire. C’était à domicile, dans le derby face à Varetz.

Un succès 17-13 au goût de délivrance et de grand ouf de soulagement pour les joueurs des co-président Patrick Teneze et Jérome Bac qui avaient été étrillés une semaine plus tôt du côté d’Issigeac. Une improbable défaite 132-0 et un match arrêté cinq minutes… avant son terme à la demande du capitaine et de l’entraîneur adverses pour ne pas en ajouter encore d’avantage. De quoi anéantir les Corréziens?? Absolument pas.

Un groupe de 26 pour deux équipes à Issigeac

« Au contraire, le retour en bus a été très sympa (rires). Les joueurs ne se sont pas démontés. Je suis persuadé que peu de clubs auraient réagi de la sorte mais à Mansac, on se bat avec nos valeurs. On était parti avec 26 joueurs pour nos deux équipes à Issigeac et on a choisi de se mettre en face plutôt que de faire forfait. Le choix a été payant puisque notre réserve a dominé Issigeac », explique Jérôme Bac, aussi entraîneur qui a, toute la semaine dernière, occulté ce match d’Issigeac pour se focaliser sur la réception de Varetz.

Rugby - Mag Mansac 

« Un petit village mais on se bat avec nos valeurs »

« On a insisté sur l’importance d’apprendre de cette défaite et de ne surtout pas se morfondre. On voulait aussi prouver à tout le monde qu’on sait jouer au rugby. On est un petit village, avec de petits moyens, mais on ne lâche jamais rien et les joueurs l’ont prouvé en remportant le derby. Cela s’est joué au courage et je pense qu’on en voulait plus au vu de notre début de saison compliqué. »

Grâce à ces quatre points, le SCR Mansac n’est donc officiellement plus dernier de la poule. Le « milou-milou », référence au célèbre « pilou-pilou » de Toulon a ainsi pu résonner au stade Emile-Fauvel. Il paraît que la troisième mi-temps a duré un peu plus que de raison… 

Benjamin Pommier