Colère des agriculteurs : une interminable file de véhicules à l’arrêt et quelques tensions à Pradelles

Ce lundi, la FDSEA et les JA relancent la mobilisation, marquée jeudi sur le bassin du Puy et poursuivie par certains manifestants ce week-end. Des ralentissements  pour les voitures sont observés ainsi que des blocages pour les camions, sur trois points.

- Pradelles (croisement de la RN 88 et de la RN 102)

- Brioude (rond-point de Lamothe)

- Saint-Ferreol-d'Auroure  (RN 88)

D'autres lieux pourraient être ciblées dans un mouvement où certains agriculteurs s'affranchissent des syndicats.

Du côté de Pradelles, les agriculteurs bloquent le rond point entre la RN102 et la RN 88. Une longue file de véhicules est à l’arrêt sur plusieurs centaines de mètres.

Comme lors des derniers jours, les camions étrangers sont arrêtés et les agriculteurs discutent avec les chauffeurs. Néanmoins pour l’instant tous repartent sur la route.

Environ une cinquantaine de personnes et une vingtaine de tracteurs sont présents sur les lieux. 

Certains camionneurs ne se montrent pas compréhensifs. Certains forcent le passage ou refusent de discuter avec les agriculteurs. La gendarmerie a dû intervenir auprès d’un routier.

 

 

 

Au rond-point de Lachamp lundi matin

Opération escargot des taxis

— Préfet de Haute-Loire (@Prefet43) January 28, 2024

 

La grogne des taxis s'exprimera aussi ce lundi en Haute-Loire. Deux rassemblements sont annoncés, sur la RN 88 dès 7 heures, au rond-point de Lachamp (Saint-Pierre-Eynac) d’un côté, aux Baraques (Cussac-sur-Loire) de l’autre.

Les taxis ont bloqué une voie du rond-point de Lachamp lundi matin. 

Les véhicules sont partis en opération escargot pour converger vers le centre-ville et se retrouver autour du site de la Sécurité sociale.

Les blocages pourraient ensuite se focaliser autour de l’hôpital Émile-Roux et de la préfecture. Le début de journée promet d’être compliqué pour les usagers se rendant au travail et la rentrée des classes.

Les taxis, transport assis et ambulances, entendent protester contre la nouvelle convention mise en place par la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM).