Après l'élimination du Clermont Foot en Coupe de France, Théo Borne se tient prêt, "comme toujours"

Au contraire de la plupart des supporters clermontois, Théo Borne n’oubliera jamais le match de dimanche. Mais le troisième gardien aura encore besoin d’un peu de temps pour trancher entre le bon et le mauvais souvenir.

En quittant le stade après l’élimination en Coupe de France, il y avait un peu des deux dans l’esprit du troisième gardien du Clermont Foot, propulsé premier en raison de l’absence de Mory Diaw, à la CAN, et de Massamba N’Diaye, blessé à une cuisse. 

« Ce sera un bon souvenir car c’est mon premier match officiel chez les professionnels », choisissait d’abord le gardien arrivé d’Angers l’été dernier. « Après, le résultat n’est pas bon. J’ai fait des arrêts mais j’ai aussi pris trois buts. Le plus important, en tant que gardien, c’est de ne pas prendre de but ».

Théo Borne a quand même évité un naufrage à son équipe, avec quelques interventions décisives, notamment du pied. Et, à sa décharge, il n’a pas non plus été aidé par une défense par moments totalement amorphe devant les combinaisons strasbourgeoises, et donc devant son but. Ce n’est évidemment pas lui qui le dit, mais son coach, ce qui pèse encore plus dans sa balance : « On ne lui a pas offert toutes les garanties, malheureusement », a soupiré Pascal Gastien en conférence de presse, après avoir égrainé les qualités du natif de Montbéliard :

« Je suis content pour lui car il est agréable, il travaille et il fait avancer les autres gardiens. Il nous a laissé espérer un retour en première mi-temps et il a montré ce qu’il est capable de faire dans une grande compétition ».

« J’ai essayé d’aider l’équipe, c’est le plus important, a expliqué modestement l’intéressé. J’ai fait ce qu’il fallait au début du match, puis les buts sont arrivés ». 

Sans savoir si la blessure de Massamba N’Diaye lui permettra de bisser face à Strasbourg, dimanche prochain (15 heures), en Ligue 1, le joueur de 21 ans se tient prêt, « comme toujours », avec l’idée de sortir l’équipe de la nasse. « Il faut penser à la suite, il y a des gens qui travaillent au club, des salariés auxquels il faut penser aussi », a conclu l’ex-Angevin. 

Laurent Calmut