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Январь
2024

Trois élèves infirmiers d'Aurillac s'engagent dans un stage humanitaire au Maroc

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Un départ vers l’inconnu. « Une aventure », juge même Laura Giron. Charlène Lafabrie, Théo Grenier et elle s’apprêtent à partir en stage humanitaire, à Ouarzazate, au Maroc, dans le cadre de leur troisième et dernière année à l’institut de formation en soins infirmiers d’Aurillac. Un stage de sept semaines, du 12 février au 29 mars. « C’était une idée qu’on avait en commun. On avait tous ce projet personnel », racontent-ils.

Restait à donner vie à celui-ci. « On a eu très peu de temps car on a dû attendre les résultats, en septembre. » Les trois étudiants de 20 ans passent donc par une association, Hopigo, pour trouver une destination où ils pourront être utiles.

« On a eu le choix entre le Bénin, le Maroc et le Cambodge. Le Cambodge, il y avait le problème de la langue. Ensuite, on s’est rendu compte qu’au Bénin, ils avaient le personnel mais qu’ils manquaient de matériel. Au Maroc, c’était plutôt l’inverse », expliquent-ils. Ils ont donc fait le choix de Ouarzazate, là où ils espèrent être les plus utiles. « Là-bas, on sera étudiants-infirmiers, on va suppléer les équipes. Mais, on s’attend à devoir faire un peu de dépassements de fonctions. » Au cours de ces sept semaines, ils évolueront à la fois en clinique et en hôpital.

Du stress

« On a la curiosité de découvrir un nouveau système de santé, assure Théo Grenier. Ça devrait nous faire relativiser sur pas mal de choses. » Les trois étudiants estiment que ce stage devrait beaucoup leur apporter sur leur autonomie et leur capacité à s’adapter. Mais, l’intérêt n’est pas seulement professionnel. L’humain est aussi au cœur du projet : « On a envie de découvrir un autre système pour avoir cette ouverture d’esprit », confie Charlène Lafabrie. Ils devraient d’ailleurs également rendre visite à une école locale pour compléter leur expérience.À un peu moins d’un mois du départ, c’est « l’excitation » qui domine, même si Théo Grenier et Charlène Lafabrie reconnaissent avoir un peu « de stress » ou « d’appréhension » au moment de se lancer dans l’inconnu. Mais, pour l’heure, leurs esprits se concentrent ailleurs : sur les partielles qui ont lieu actuellement et le mémoire à avancer. « En quatre mois, c’était compliqué de monter le projet », avouent-ils. D’autant qu’il a aussi fallu le financer. Pour trouver l’argent nécessaire, ils ont multiplié les actions : vente de vin chez un caviste clermontois, tickets de tombola, l’emballage de cadeaux à Noël, une cagnotte en ligne et des boîtes de dons dans les commerces d’Aurillac. Mathieu Brosseau

Financement. La cagnotte en ligne est à retrouver sur leurs réseaux sociaux : humanitaire – au – maroc sur Instagram et Humanitaire au Maroc sur Facebook.