Gabriel Attal écarte l'idée d'un vote de confiance après sa déclaration de politique générale

Gabriel Attal a finalement tranché : il a écarté l'idée du vote de confiance à l'issue de sa déclaration de politique générale, qui doit être prononcée d'ici la fin du mois. Selon les informations du Parisien, le Premier ministre en a fait part ce matin à plusieurs cadres de l'exécutif. 

Un vote de confiance qui n'est pas obligatoire

Le vote de confiance sert à appuyer et conforter l'action du Premier ministre. Il est d'usage dans la Ve République, mais n'est pas obligatoire. Élisabeth Borne avait d’ailleurs préféré ne pas s’y soumettre quand elle avait été nommée, ce qui avait déclenché à l’époque les vives critiques de l’opposition.

Gabriel Attal a expliqué les raisons de son choix, en fin de matinée, devant les députés de la majorité en réunion de groupe. "Les Français ne nous pardonneraient ni l’inaction ni une forme de mollesse. Donc je veux appuyer sur l’accélérateur avec des mesures fortes", a-t-il déclaré.

Il s'est dit cependant "parfaitement lucide" sur le "contexte difficile" dans lequel il a été nommé, "avec des perspectives économiques incertaines" et "un contexte politique (…) tendu, encore plus avec l'échéance des élections européennes qui arrivent où les oppositions feront encore moins de cadeaux".

Avec AFP