Coupe de France féminine : « Une vraie étape » pour le Clermont Foot, qui joue à Montauban pour une place en 8es de finale

Votre groupe a coupé dix jours, comment s’est passée la reprise ? 

La coupure était méritée car la première partie de saison a été très dense pour les joueuses. On a repris avec des séances quotidiennes, dans l’optique de retrouver des sensations et pour essayer de renouer avec ce qu’on veut retrouver à Montauban.

C’est-à-dire ? 

Il y a l’objectif du match, au-delà de la qualification bien sûr. Pour moi, c’est un vrai match pour se jauger aussi. On ne va pas tout réinventer, on a des certitudes aussi à exploiter. Et on a des points à travailler avec ce qu’on a analysé chez l’adversaire, pour faire un match le plus cohérent possible, mais qui nous ressemble aussi. On ne veut pas tout changer car c’est le meilleur moyen de passer à côté.

Face au dernier de D2, n’avez-vous pas un bon coup à jouer ?

Il faut être très vigilant avec ce discours-là. Montauban a un classement compliqué, mais elles n’ont eu que des matchs accrochés. Elles prennent très peu de gros scores. Et il faut bien rappeler la différence par rapport à la saison dernière : la D2 est une poule unique désormais, donc l’écart de niveau aura son importance. L’ambition des filles est d’y retourner un jour, et on a un projet sur au moins deux ans pour cela. Mais ce match est une vraie étape et il doit nous permettre de nous rendre compte du travail qu’il y a à faire.

« De l’expérience en plus »

Quelle place prend la Coupe de France dans votre saison ? 

En début de saison, il n’y avait pas d’objectif avec la Coupe de France. On avait trop d’interrogations. Mais on est tous des compétiteurs, on a envie de la jouer à fond. Pour notre équipe jeune, c’est de l’expérience en plus. Et ça peut être un plus pour la suite du championnat.

Clermont n’a jamais joué en 8es de finale. C’est forcément un objectif ? 

Nous avons égalé notre meilleur parcours et les filles voulaient atteindre de nouveau ce niveau. Le tirage est ouvert et on a tous en tête d’essayer de battre cette référence. Mais Montauban a le même discours.

Le groupe. Caillet, Robin ; Moyroud, Allebe Allet, Burban, Lapierre, Trouillet, Abamon, Dautun, Levet, Soulier, Lafond, Micard, Bordier, Fachinan, Borot.

Propos recueillis par Laurent Calmut