Onze mois de formation pour 54 élèves aides-soignants au campus de Souilhac à Tulle

Les élèves aides-soignants et aides-soignantes ont fait leur rentrée, lundi 8 janvier, à l’IFAS (Institut de formation d’aides-soignants) de Tulle sur le campus à Souilhac. Une promotion de 54 personnes, âgées de 17 à 53 ans pour une moyenne d’âge de 33 ans.Cette promotion relativement importante compte seulement cinq hommes. Les étudiants ont été accueillis par la directrice Corinne Lescure, les deux formatrices dédiées ainsi que par le directeur du centre hospitalier Eric Villeneuve et les élus Sylvie Christophe et Michel Breuilh. Tous ont dit leurs attentes pour le territoire touché par ce métier en tension. Leur espoir : que ces futurs professionnels puissent exercer localement.

Des profils variés

« Un grand nombre d’entre vous viendra effectuer des stages chez nous et notre volonté est de vous accueillir dans de bonnes conditions », a indiqué le directeur de l’hôpital de Tulle. 94 % des élèves sont issus du département.Parmi les nouveaux entrants, la doyenne, Christelle Presset, 53 ans. Elle a toujours travaillé dans le soin, que ce soit, avant dans le Var, en maison de retraite ou comme assistance de vie à domicile ou encore plus récemment comme ASH au Chandou. « Ce travail me plaît énormément. Cette profession me tient à cœur, je me sens utile », dit celle qui se projette bien dans les soins de suite et réadaptation. Sous le régime de la formation professionnelle, c’est son employeur actuel qui finance sa formation.  « Cela va me permettre d’approfondir mes connaissances et me perfectionner. J’aurais dû le faire plus tôt », regrette Christelle qui pourra une fois diplômée voir son salaire revalorisé.

"Envie d'aider les gens"

La plus jeune a 17 ans. Après une première en bac pro ASPP (accompagnement soins et services à la personne), Lucie-Maïlyse Jouffre a décidé d’intégrer la formation pour mettre un pied plus rapidement dans la pratique où elle se sent davantage à sa place. « J’ai envie d’aider les gens et à terme, mon projet serait de devenir infirmière », explique la jeune fille.Bamory Camara, 22 ans, titulaire d’un bac pro ASSP vient de Lille. Il est arrivé en Corrèze « par amour » et après avoir travaillé à l’Ehpad de Beynat a décidé de valoriser ses connaissances.A l’issue de leurs 770 heures de théorie et 770 heures de stage, soit en décembre 2024, de nouveau professionnels de santé seront sur le marché du travail. 

Laetitia Soulier