C’était en 2014, au mitan du quinquennat Hollande, le Sénat était mal aimé, un Français sur deux plaidait sa fin et même Gérard Larcher doutait : « La question de savoir à quoi nous servons est posée ». Aujourd’hui, il a sa réponse. Le Sénat sert à Michel Barnier et, pour tout dire, le sert. Si on ne compte plus le nombre des perdants à la faveur de la dissolution, le Sénat aura au moins gagné une image et un pouvoir. L’image de la mesure face aux vents tempétueux de l’Assemblée et le pouvoir d’appuyer les textes de l’exécutif. Читать дальше...