"Avant, il y avait des réseaux de vraie délinquance organisée. Aujourd'hui, tout se fait en ligne, ils réservent une chambre, envoient un taxi chez la fille pour l'emmener sur le lieu", explique Agnès (prénom modifié), enquêtrice à la Brigade de répression du proxénétisme (BRP) depuis sept ans.
"Les clients, eux, se connectent sur un site, cochent la catégorie, le prix, l'heure. Et la fille vient à eux", résume-t-elle. Le modèle se calque sur celui des services de livraison de plats à emporter, "mais il s'agit de filles"... Читать дальше...