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Preview NBA : Et si Toronto était en fait une bonne équipe ?

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Toronto Raptors

L’œil dans le rétroviseur

Saison 2024-2025 : 30-52, 11e de la Conférence Est

Pour la troisième saison consécutive, les Raptors n'ont pas fini dans le top 10 de l'Est et n'ont donc pas joué les playoffs. Alors que l'on pensait la franchise partie sur un mode full rebuild avec les départs successifs des derniers membres de l'épopée de 2019, Toronto a donné l'impression de préférer le ventre mou au tanking.

L'expérience Bruce Brown a été un échec, Davion Mitchell est parti à Miami en cours de saison, et les fans n'ont pas pu voir la recrue majeure de février, Brandon Ingram, à l'oeuvre puisqu'il a rapidement déclaré forfait pour le reste de la saison. Ce qui ne l'a pas empêché de signer une lucrative extension. Par instant, les Raptors ont donné l'impression d'être de la trempe des équipes capables de jouer les playoffs, mais ont fini trop juste, à la 11e place.

Pour pimenter un quotidien un peu ennuyeux, Jontay Porter s'est fait attraper par la patrouille et a été banni à vie de la NBA à cause de son implication dans des paris truqués sur ses performances. Bon délire.

Qu’est-ce qui a changé depuis ?

En juin, Masai Ujiri, un temps le dirigeant le plus convoité de la NBA, a quitté les Raptors après des dernières saisons un peu déroutantes quant à ses réelles intentions en termes de construction et de projet. Une nouvelle page va peut-être pouvoir s'ouvrir à Toronto. Il n'y a toujours pas de remplaçant identifié, si ce n'est le GM Bobby Webster qui a les cartes en main, de concert avec le coach Darko Rajakovic.

A la Draft, les Raptors ont misé sur Collin Murray-Boyles, un intérieur undersized mais prometteur. Sur le marché de la free agency, c'est Sandro Mamukelashvili qui a débarqué pour apporter des minutes dans la rotation. A part ça, pas grand chose. Il n'y a pas eu de révolution de palais dans l'Ontario et le front office a décidé d'observer dans un premier temps ce que seront capables de faire Ingram, Barnes, Barrett et Quickley ensemble.

La rotation serrée

Guards : Immanuel Quickley, RJ Barrett, Jamal Shead, Gradey Dick, Ja'Kobe Walter
Forwards : Scottie Barnes, Brandon Ingram, Collin Murray-Boyles
Bigs : Jakob Poeltl, Jonathan Mogbo, Sandro Mamukelashvili

Le joueur à suivre : Brandon Ingram

J'ai failli mettre mon cousin géorgien Sandro Mamukelashvili, mais même s'il aura l'occasion de se montrer, il y a d'autres joueurs avec des rôles plus déterminants dans la réussite de la saison des Raptors. A commencer par Brandon Ingram, arrivé lors de la deadline de février en provenance de New Orleans. Blessé, l'ancien ailier de Duke n'a pas encore disputé le moindre match avec son nouvel employeur. Une question majeure se pose et permettra de placer le curseur des ambitions canadiennes plus ou moins haut : Ingram peut-il encore être un ailier de calibre All-Star ? Et question annexe : peut-il cohabiter efficacement avec Scottie Barnes, le leader annoncé de l'équipe, ou même RJ Barrett ?

Du côté de "BI", c'est un peu la sinistrose depuis la Coupe du monde 2023 de triste mémoire lors de laquelle il avait été un fantôme avec Team USA. Depuis, il a opéré par fulgurances, sans trouver constance, ni moyen de fuir l'infirmerie. En dehors de sa saison rookie, Brandon Ingram n'a jamais disputé plus de 64 matches de saison régulière et a même manqué 27, 18 et... 63 matches sur les trois derniers exercices. On l'a un peu senti envahi par la sinistrose, lui qui n'est pas le plus gai luron de la ligue dans tous les cas.

S'il a retrouvé la flamme et le niveau qui avait fait de lui un forward redoutable du côté de NOLA, Toronto aura réussi un joli coup. Dans le cas contraire, même s'il n'a que 28 ans, il faudra commencer à se demander si Ingram a encore de quoi apporter vraiment à une équipe sérieuse de NBA.

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Alors, cette grande question : Et si Toronto était en fait une bonne équipe ?

Les Toronto Raptors ne sont pas vraiment une très bonne équipe de basket, du moins si on considère qu’une équipe « très bonne » est celle pour qui atteindre 50 victoires en saison régulière va de soi, et pour qui ne pas passer au moins un tour de playoffs serait une déception. Ce n’est pas être pessimiste que de dire ça, mais simplement la réalité pour une équipe qui sort de saisons à 25 et 30 victoires, avec une seule apparition en playoffs sur les cinq dernières années et aucune depuis trois ans.

Mais cette saison, les Raptors pourraient avoir discrètement un shot pour un retour en post-saison. Si les planètes s'alignent, que le travail effectué par Rajakovic avec Scottie Barnes, Barrett et Quickley porte ses fruits, mais aussi que Brandon Ingram renaît de ses cendres, il y a des arguments pour venir chatouiller, et même mieux, le top 10 de l'Est.

L’objectif réaliste : Le bas du top 10 et un match de play-in

Tier NBA : Play-in