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???? EN DIRECT. Démission de Sébastien Lecornu : Bruno Retailleau ne se sent "pas du tout" responsable

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Coup de théâtre ce lundi 6 octobre. Alors que son gouvernement avait finalement été annoncé ce dimanche, après trois semaines de consultation, et qu’un premier Conseil des ministres était prévu cet après-midi, Sébastien Lecornu a présenté sa démission à Emmanuel Macron, qui l’a acceptée. Dans la foulée, Jordan Bardella a appelé le président à dissoudre l’Assemblée, arguant qu'"il ne peut y avoir de stabilité retrouvée sans un retour aux urnes".

Les infos à retenir

⇒ Sébastien Lecornu a remis sa démission à Emmanuel Macron, qui l’a acceptée

⇒ Bruno Retailleau ne se sent "pas du tout" responsable

⇒ Jordan Bardella appelle Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée

13h54

La réunion proposée par Jean-Luc Mélenchon aux autres partis de gauche "n'aura pas lieu", estime Marine Tondelier

La réunion proposée lundi par La France insoumise et Jean-Luc Mélenchon aux autres partis de gauche après la démission choc de Sébastien Lecornu "n'aura pas lieu", a estimé la patronne des Ecologistes Marine Tondelier sur BFMTV. "Ça paraît assez évident que le Parti socialiste (...) ne va pas accourir chez La France insoumise comme si de rien n'était. Ce qui a été dit et fait ces derniers temps laisse des traces", a déclaré Marine Tondelier en référence aux relations tendues entre les Insoumis et les socialistes.

13h26

Bruno Retailleau ne se sent "pas du tout" responsable de la démission de Sébastien Lecornu

Le président des Républicains Bruno Retailleau a indiqué lundi qu'il ne se sentait pas "du tout" responsable de la démission de Sébastien Lecornu, ajoutant qu'il était "hors de question" pour son parti de "cautionner un Premier ministre de gauche". Le ministre démissionnaire de l'Intérieur a assuré sur TF1 que Sébastien Lecornu lui avait "caché la nomination de Bruno Le Maire" comme ministre des Armées, ce qui pose "un problème de confiance". Il a demandé au chef de l'État de prendre la parole "évidemment".

12h42

Eric Ciotti réclame une nouvelle élection présidentielle

Le patron de l'Union des droites pour la République (UDR), Eric Ciotti, allié au RN, a appelé lundi à un "retour aux urnes", avec l’organisation d'une nouvelle élection présidentielle après la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu.

"Quand il y a crise, la seule solution, c'est l'élection (...), le retour aux urnes", a déclaré l'ex-patron des Républicains, en marge de la présentation de son équipe de campagne municipale à Nice. "Le mieux serait naturellement une élection présidentielle, parce qu'une élection législative, qui va précéder une élection présidentielle dans 16 mois, pourra toujours installer une situation d'incertitude", estime le député.

12h14

Les banques françaises dévissent en Bourse suite à la démission de Sébastien Lecornu

L'annonce de la démission du Premier ministre français Sébastien Lecornu lundi a fait fortement chuter le cours des banques françaises à la Bourse de Paris, très sensibles au risque sur la dette française. BNP Paribas (-4,45 % vers midi), la Société Générale (-5,85 %) et le Crédit Agricole (-4,25 %) ont immédiatement plongé après l'annonce, survenue peu après l'ouverture de la Bourse.

12h01

Une "France stable" est importante pour l'Europe, déclare Berlin après la démission de Sébastien Lecornu

Le gouvernement allemand a souligné lundi que la stabilité de la France était importante pour l'Europe, après la démission du Premier ministre français Sébastien Lecornu, prolongeant et approfondissant la crise politique dans le pays.

"Une France stable est une contribution importante pour l'Europe", a affirmé le porte-parole du gouvernement allemand, Stefan Kornelius, interrogé sur la crise française, avant d'ajouter ne pas avoir de doute que "la stabilité règne en France".

11h35

LFI propose aux autres partis de gauche "une rencontre cet après-midi"

Suite à la démission de Sébastien Lecornu une douzaine d’heures après la nomination de son gouvernement, Jean-Luc Mélenchon perçoit "une situation politique sans précédent historique".

Sur X, il propose au nom de La France Insoumise "une rencontre cet après-midi aux organisations fondatrices de la NUPES et du NFP afin d’envisager toutes les hypothèses ouvertes par cette situation."

11h21

Marine Le Pen estime que la démission d’Emmanuel Macron serait "sage" et la dissolution "absolument incontournable"

La cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, a déclaré lundi qu’une démission du président de la République serait une décision "sage", mais a surtout appelé le chef de l’État à une dissolution qu’elle juge "absolument incontournable".

"Je n’ai pas à l’appeler à le faire. S’il prend la décision de le faire je pense que ce serait une décision, là encore, sage. Ce qui est sûr c’est (que) la dissolution (de l’Assemblée nationale), elle, est absolument incontournable", a insisté la patronne du parti d’extrême droite après la démission spectaculaire de Sébastien Lecornu, moins d’un jour après la constitution de son gouvernement.

11h17

Olivier Faure salue un "gaulliste" qui vient de "démissionner avec dignité et honneur"

Le patron du Parti socialiste Olivier Faure a salué lundi matin l’attitude du Premier ministre Sébastien Lecornu, qui vient de présenter sa démission, saluant la "dignité" et l'"honneur" de ce "gaulliste".

"Je me demandais s'il restait un gaulliste dans ce pays. Il en restait un, et il vient de démissionner avec dignité et honneur", a écrit sur X le premier secrétaire du PS.

11h07

Sebastien Lecornu déplore "les appétits partisans" qui ont conduit à sa démission

Dans sa déclaration depuis le perron de Matignon, le Premier ministre démissionnaire a regretté que les partis politiques "continuent d’adopter une posture comme s’ils avaient tous la majorité absolue" et que la composition du gouvernement "a donné lieu au réveil de quelques appétits partisans".

Sebastien Lecornu a également déclaré "les conditions n’étaient plus remplies" pour qu’il se maintienne à ses fonctions et que le renoncement au 49.3 qu’il avait annoncé le 3 octobre "n’a pas permis ce choc" de "se dire qu’on peut faire différemment".

10h35

LR ne craint pas une dissolution, affirme François-Xavier Bellamy

Le vice-président des Républicains François-Xavier Bellamy a affirmé lundi que son parti n’avait rien "à redouter (..) d’une dissolution", excluant toute responsabilité de LR si Emmanuel Macron devait convoquer des législatives anticipées.

"Nous n’avons rien à redouter pour nous-mêmes d’une dissolution", a affirmé sur France Inter l’eurodéputé, rappelant que son parti a connu plusieurs succès ces derniers mois lors de législatives partielles. LR ne pouvait "offrir un dernier tour de piste" à la macronie, a-t-il ajouté.

10h30

Agnès Pannier-Runacher estime que nul ne pourra gouverner "en faisant l’économie de la gauche"

"À ceux qui pensent encore que l’on pourrait gouverner en faisant l’économie de la gauche, je dis : vous vous trompez. On ne peut pas avancer sans envoyer des signaux forts, sans tendre la main à ceux qui, malgré nos différences, partagent une même exigence : celle de servir la France et les Français", a écrit sur X la ministre de la Transition écologique du gouvernement démissionnaire, Agnès Pannier-Runacher.

10h25

LFI demande "l’examen immédiat" de la motion de destitution d’Emmanuel Macron

La France insoumise demande "l’examen immédiat" à l’Assemblée nationale de sa motion de destitution du président de la République, après la démission de Sébastien Lecornu à peine plus d’une douzaine d’heures après la nomination de son gouvernement, a indiqué lundi matin Jean-Luc Mélenchon.

"Après la démission de Sébastien Lecornu, nous demandons l’examen immédiat de la motion déposée par 104 députés pour la destitution d’Emmanuel Macron", a écrit sur X le leader de LFI.

Cette motion de destitution a été signée par les députés insoumis, mais aussi par des députés des groupes écologistes et communistes.

10h11

Sébastien Lecornu fera une déclaration depuis Matignon à 10h45

Le Premier ministre démissionnaire, fidèle soldat d’Emmanuel Macron, a remis sa démission au président de la République, à peine plus d’une douzaine d’heures après la nomination de son gouvernement.

Le chef de l’Etat l’a acceptée, plongeant un peu plus la France dans l’impasse politique. Sébastien Lecornu avait été nommé Premier ministre le 9 septembre.

10h05

A la Bourse de Paris, le CAC 40 chute de près de 2 % après la démission de Sebastien Lecornu

La Bourse de Paris a brutalement chuté de près de 2 % lundi vers 8 heures, après l’annonce de la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu.

Le Premier ministre a remis sa démission à Emmanuel Macron, qui l’a acceptée, a annoncé lundi l’Elysée dans un communiqué. Nommé le 9 septembre, Sebastien Lecornu était sous le feu des critiques des opposants et de la droite après avoir dévoilé dimanche soir une partie de son gouvernement.

09h52

Jordan Bardella appelle Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée

Le président du RN Jordan Bardella a appelé lundi Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale après la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu. "Il ne peut y avoir de stabilité retrouvée sans un retour aux urnes et sans la dissolution de l’Assemblée nationale", a réagi Jordan Bardella en arrivant au siège de son parti.

09h45

Sébastien Lecornu a remis sa démission à Emmanuel Macron qui l’a acceptée

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a remis lundi sa démission à Emmanuel Macron, qui l’a acceptée, a annoncé ce lundi l’Elysée dans un communiqué.

Nommé le 9 septembre, Sébastien Lecornu était sous le feu des critiques des opposants et de la droite après avoir dévoilé dimanche soir une partie de son gouvernement. Il devait prononcer mardi sa déclaration de politique générale à l’Assemblée.

09h22

Sébastien Chenu "ne voit pas d’autre voie que la censure"

Le vice-président du RN Sébastien Chenu "ne voit pas aujourd’hui d’autre voie que celle de la censure" immédiate du gouvernement Lecornu, une décision qui devrait être arbitrée dans la journée par Marine Le Pen et Jordan Bardella. "Je ne vois pas une autre voie que la censure à partir du moment où, sur le fond, il n’y a pas de rupture et sur la forme, il y a un retour en arrière", a-t-il jugé sur franceinfo. "Si on considère que l’intérêt de la France, c’est se débarrasser de ce gouvernement pour aller vers des élections législatives, alors nous allons nous en donner les moyens", a-t-il affirmé.

La censure du gouvernement dès cette semaine "est une évidence", a renchéri le député RN Jean-Philippe Tanguy sur BFMTV.

Sébastien Chenu a par ailleurs ironisé sur la volte-face de Bruno Retailleau qui a menacé de quitter le gouvernement en raison du retour de Bruno Le Maire au sein de l’exécutif dont il n’aurait pas été informé. "Ce n’est pas crédible (qu’il n’ait pas été informé). Monsieur Retailleau se défile, c’est un faux prétexte, parce qu’il a compris que tout ça n’allait pas passer chez les électeurs et cadres LR", a-t-il estimé.

08h53

Aurore Bergé fait appel "au sens de l’État" de Retailleau

La nouvelle porte-parole du gouvernement Aurore Bergé a appelé lundi le patron des Républicains Bruno Retailleau à ne pas quitter l’exécutif au nom "du sens de l’État". "Je ne veux pas imaginer, en fait, que la question qui soit posée aujourd’hui, ce soit celle du nombre de places que les uns et les autres on aurait", a-t-elle estimé sur France 2.

"J’espère que les Républicains vont rester parce que je n’imagine pas qu’ils puissent partir", a-t-elle ajouté alors que le ministre de l’Intérieur menace de quitter le gouvernement. "On a un enjeu qui est majeur, c’est : est-ce qu’on sait ou pas débuter le débat parlementaire, établir des compromis, doter la France d’un budget ? C’est l’unique préoccupation qui doit être la nôtre aujourd’hui", a-t-elle insisté.

De son côté, le ministre Modem des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a voulu sur France inter "ne pas croire que, dans la situation tragique dans laquelle se trouve notre pays, avec la nécessité absolue de lui donner un budget, que le parti du général de Gaulle puisse se désolidariser, puisse se livrer à un chantage" sur des postes. "Je pense que les Français voient la gravité de la situation et qu’ils attendent de leurs responsables politiques du courage", a insisté le pensionnaire du Quai, en fustigeant "les calculs de boutique".

08h50

Olivier Faure promet la censure en l’absence de nouveau débat parlementaire sur les retraites

Le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a redemandé ce lundi un nouveau débat parlementaire sur la très contestée réforme des retraites de 2023 pour "d’ici la fin décembre avoir la possibilité de l’abroger", sans quoi le PS votera la censure du gouvernement de Sébastien Lecornu.

"Si le gouvernement est prêt à ce que cette discussion puisse avoir lieu et que nous puissions, d’ici à la fin décembre, avoir la possibilité d’abroger la réforme des retraites, alors moi, je suis prêt à dire que je suis prêt à jouer le jeu jusqu’au bout", a déclaré le député socialiste sur France Inter. Sinon, "je ne vois pas ce qui nous conduirait à ne pas voter la censure", a-t-il complété, alors que le gouvernement Lecornu est déjà sous le feu des critiques.

08h26

La deuxième partie du gouvernement pas avant mercredi

Seulement 18 mininistres ont été dévoilés hier soir. La liste sera "complétée par des ministres délégués après les déclarations de politique générale" du Premier ministre prévue mardi à l’Assemblée et mercredi au Sénat", a indiqué l’entourage de Sébastien Lecornu à l’AFP. "Il restera très resserré", a-t-on ajouté, sans doute autour de 25 membres.

07h57

Xavier Bertrand plaide pour une sortie des LR du gouvernement

"Nous ne pouvons pas participer à ce gouvernement", a estimé lundi le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, plaidant pour une sortie des ministres Les Républicains du gouvernement de Sébastien Lecornu formé dimanche soir, afin que "ce gâchis s’arrête". "Si on veut retrouver de la confiance, si on veut arrêter que notre pays s’enfonce jour après jour, il nous faut dire très clairement’maintenant, on ne participe pas à ce gâchis, on ne participe pas à cette mascarade'", a déclaré l’ancien ministre sarkozyste sur RTL.

07h25

Gabriel Attal dénonce le "spectacle affligeant" donné par la classe politique

Le patron du parti présidentiel Renaissance Gabriel Attal a dénoncé dimanche le "spectacle affligeant" donné par "l’ensemble" de la classe politique après la nomination d’une partie du gouvernement de Sébastien Lecornu, sous le feu des critiques de la droite et des oppositions.

Dans un message au groupe de députés qu’il préside, Gabriel Attal regrette que la méthode qu’il avait proposée, "le quoi avant le qui, s’accorder sur un compromis budgétaire avant" de nommer un gouvernement, n’ait "pas été retenue". "Les Français méritent mieux que le cirque des places et des postes", ajoute-t-il, en assurant n’avoir "rien demandé" dans ce gouvernement qui compte 10 ministres Renaissance sur 18, sans compter le chef du gouvernement.

07h15

Vent de fronde à LR

Des adhérents qui expriment leur colère en interne, le président Bruno Retailleau qui convoque une réunion d’urgence ce lundi : les LR digèrent mal la composition du gouvernement de Sébastien Lecornu, en particulier la présence de Bruno Le Maire, qu’ils accusent d’avoir contribué à la "dette abyssale" de la France.

Très remonté face à une composition qui "ne reflète pas la rupture promise", Bruno Retailleau, pourtant reconduit au ministère de l’Intérieur, a convoqué d’urgence le conseil stratégique du parti gaulliste, qui se tiendra à 11h00. Le locataire de la place Beauvau fait face à des réticences en interne, comme celle du vice-président LR David Lisnard, qui a menacé de claquer la porte "si la participation au gouvernement (était) confirmée".

07h10

L’opposition fustige la composition du nouveau gouvernement

"Recyclage", "provocation", "bras d’honneur", "déni de démocratie", choix "effarant et inexplicable" ou "insultant"… L’exaspération s’est fait sentir dans tous les partis d’opposition dimanche soir après l’annonce du nouveau gouvernement, avivant le spectre d’une censure rapide.

"Les bras nous en tombent…", a réagi Marine Le Pen sur X, qui a particulièrement ciblé le retour de Bruno Le Maire, "l’homme qui a mis la France en faillite" selon la triple candidate à l’Elysée. Marine Le Pen et Jordan Bardella se réunissent lundi à 11h au siège du RN pour évoquer la situation, avant une réunion de groupe prévue à 17h à l’Assemblée nationale. Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise qui promet déjà la censure, a lui dénoncé la nomination d’un "cortège de revenants à 80 % de LR et anciens LR" qui "ne tiendra pas". "À quoi jouent les macronistes ? Leur obstination plonge chaque jour un peu plus le pays dans le chaos", a pour sa part raillé le chef des députés PS Boris Vallaud.

Acculé, Sébastien Lecornu défend lui un gouvernement sans "surprise", qui "rassemble et ressemble au socle commun qui nous soutient au Parlement". Quant à la "rupture" promise dès son premier jour en poste, le Premier ministre a tenu à clarifier : "Sans 49.3, le Parlement aura le dernier mot : la vraie rupture est celle-là", a-t-il écrit sur X dans la soirée de dimanche.