De la critique à la défense : Guti revoit son jugement sur Lamine Yamal
Il y a quelques jours encore, Guti s’emportait contre Lamine Yamal pour une casquette portée à l’envers lors d’une conférence de presse avec la Roja. « Inacceptable », disait l’ancien du Real Madrid, provoquant un tollé en Espagne. Mais cette fois, l’ex-milieu de terrain revient sur ses propos, affirmant que ses critiques n’étaient pas dirigées personnellement contre le prodige du Barça. Une manière de calmer le jeu face à une controverse qu’il a lui-même allumée.
Dans un entretien accordé à Marca, Guti assure que ses mots ont été mal interprétés. « Ce n’était pas contre Lamine, a-t-il déclaré. Je parlais en général, pour n’importe quel joueur représentant un club ou une sélection. » Une précision tardive, mais significative, tant l’onde de choc de ses premières déclarations avait suscité un débat générationnel autour du respect de l’institution. D’autant plus ironique que Guti, autrefois figure d’exubérance sur les pelouses, semblait soudain prêcher la rigueur protocolaire.
Le mea culpa de Guti : « Mes propos sur Yamal ont été mal compris »
En Espagne, ce type de polémique illustre aussi la difficulté pour une jeune star comme Yamal de naviguer entre image personnelle et codes traditionnels. Avec 19 buts et 26 passes décisives cette saison, le joueur du Barça aurait pu jouir d’un relatif répit. Mais le moindre geste est scruté, surinterprété. Et même une casquette devient sujet national. Dans ce contexte, la volte-face de Guti agit comme un aveu : la critique initiale a sans doute été excessive.
En réalité, Guti cherche surtout à s’exonérer de toute accusation d’acharnement. Il ne renie pas le fond de son message, à savoir l’importance du respect. Mais corrige la forme. Il prend soin de rappeler que l’encadrement de la sélection aurait dû fixer des limites, dédouanant implicitement le joueur. Une manière de repositionner le débat sur la responsabilité des adultes, plutôt que sur un adolescent exposé à outrance.
