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L’Algérie veut renforcer ses liens économiques avec la Chine et l’Inde

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Le 2 mars 2025, le Premier ministre algérien, Nadir Larbaoui, a accueilli au palais du Gouvernement l’ambassadeur de Chine en Algérie, Dong Guang Li, ainsi que l’ambassadeur de l’Inde, Mme Swati Vijay Kulkarni. Ces échanges ont permis d’aborder plusieurs dossiers clés liés à la coopération économique et aux investissements bilatéraux.

Selon ObservAlgérie, ces rencontres s’inscrivent dans la continuité des engagements pris lors des visites officielles précédentes, notamment celle du président Abdelmadjid Tebboune en Chine en juillet 2023 et celle de la présidente indienne Droupadi Murmu en Algérie en octobre 2024. La visite du président algérien à Pékin avait marqué un tournant dans les relations sino-algériennes, avec l’annonce d’un investissement chinois de 36 milliards de dollars dans plusieurs projets structurants.

Les relations sino-algériennes reposent sur une base historique solide et une coopération économique en expansion. La Nouvelle Tribune rapporte que les discussions entre Nadir Larbaoui et l’ambassadeur de Chine ont surtout porté sur le développement des infrastructures locales et la diversification des échanges. Alger mise sur les investissements chinois pour moderniser son économie et renforcer son rôle de hub économique en Afrique du Nord.

De son côté, l’Inde voit dans l’Algérie un partenaire stratégique en Afrique. D’après Radio Algérie, la rencontre entre Nadir Larbaoui et l’ambassadeur d'Inde a permis d’évaluer les avancées des collaborations existantes et d’identifier de nouvelles opportunités d’investissement.

D’après Actualité Algérie, la coopération algéro-indienne se concentre sur plusieurs secteurs stratégiques, dont l’énergie, l’industrie pharmaceutique et les énergies renouvelables. L’Inde voit dans le marché algérien un potentiel de croissance considérable, avec des échanges commerciaux atteignant déjà 1,9 milliard de dollars par an.

Afin d’attirer davantage d’investissements étrangers, Alger met également en place des réformes visant à améliorer le climat des affaires et à garantir un cadre légal plus attractif. Selon La Nouvelle Tribune, cette stratégie s’inscrit dans une dynamique de partenariat gagnant-gagnant avec les BRICS. L’Algérie, de par sa position géographique avantageuse et ses ressources naturelles, souhaiterait se positionner comme un acteur important dans les échanges avec les économies émergentes.

En multipliant les initiatives avec la Chine et l’Inde, Alger veut consolider sa place au sein des réseaux économiques des BRICS, sans pour autant devenir membre à part entière de l'organisation.