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Et maintenant des enfants OGM?

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Révélées par la presse, les recommandations de la Haute Autorité de Santé concernant la transition de genre à partir de 16 ans font craindre l’entrée du pays dans l’obscurrantisme wokiste, estime notre contributeur.


Ce que ces gens-là rejetteraient en poussant les hauts cris et en appelant aux armes s’il s’agissait de légumineuses, genre pomme de terre ou rutabaga, voilà qu’ils le proposent et l’encouragent sans vergogne pour le petit d’homme. En clair, l’enfant. Ces gens-là, ce sont les membres et experts de la Haute Autorité de Santé[1]. Ce qu’ils préconisent : l’accès à la transition de genre pour tous à partir de 16 ans avec la mise à disposition des personnes concernées d’une gamme de soins (sic) et d’accompagnements intégralement pris en charge par la Sécurité sociale. Parmi ces « soins », la prescription d’hormones spécifiques « d’affirmation de genre ». En clair, toutes substances propres à faciliter la transition, le changement de sexe. Et, redisons-le, ce bouleversement physiologique serait possible et rendu gratuit dès l’adolescence, la jeune personne étant elle seule maître du choix. Pire, l’autorité parentale pourrait être retirée à des pères et mères qui s’obstineraient à vouloir respecter, quant à eux, les caractéristiques attribuées à leur progéniture par dame nature elle-même. Comment, par ailleurs, ne pas décrypter là une attaque de plus contre la cellule familiale, contre en fait ce qui constitue – encore, mais pour combien de temps? – le noyau de base de notre société ?

Mais qu’est-ce donc que la H.A.S ? Voici comment elle se présente elle-même : « Autorité publique indépendante à caractère scientifique la HAS vise à développer la qualité dans le champ sanitaire, social et médicosocial au bénéfice des personnes. Elle travaille aux côtés des pouvoirs publics dont elle éclaire la décision, avec les professionnels, pour optimiser leurs pratiques et organisations au bénéfice des usagers dont elle renforce la capacité à faire leurs choix. » Trois vertus de base sont revendiquées : la rigueur scientifique, l’indépendance et la transparence. Cette autorité publique a été créée en 2004. Son budget 2023 est de 73 millions d’euros. Elle comptait cette même année 449 collaborateurs épaulés de quelque 2 400 experts.

A lire aussi, Céline Pina: Transidentité: les recommandations délirantes de la HAS

C’est beaucoup de monde et quand même aussi beaucoup d’argent. Cela pour  des travaux ou élucubrations d’une « rigueur scientifique » éminemment discutable. Plus que discutable, inexistante, outragée, foulée aux pieds. Il est évident que, avec cette préconisation, nous sommes à des années-lumière des règles les plus élémentaires de la méthode scientifique. Celle-ci exige avant toute publication, toute recommandation, toute mise en pratique, que les effets – tous les effets, à court, moyen et long termes – aient été observés, mesurés, interprétés. Dans le cas d’espèce, il n’en serait rien bien entendu. Les conséquences du tripatouillage hormonal infligé à un adolescent aujourd’hui ne pourraient être connues, évaluées qu’après des années et des années d’observation et de mesures des modifications physiologiques, mentales, psychiques entraînées. Un temps long qu’on peut vraisemblablement évaluer à une génération. Précipiter la mise en pratique et prôner la généralisation comme le fait la HAS n’a donc radicalement rien à voir avec la rigueur scientifique. C’est tout au contraire le diktat d’une rigueur toute idéologique, et seulement idéologique, qu’elle entend imposer au pays. Bref, l’obscurantisme wokiste dans toute son horreur. Horreur, est bien le mot. Car nous n’ignorons pas à quelles heures très sombres de notre histoire nous renvoient de telles aventures de pseudo science, de telles expérimentations aveugles, démentielles, inhumaines autant que contre nature… En fait, si une intervention chirurgicale salutaire et urgente s’impose, c’est bien l’ablation de cette excroissance maligne de l’État qu’est la HAS. Disparaître serait en effet ce qui lui resterait à faire de mieux dans le cadre de sa mission : « œuvrer au bénéfice des personnes ». 


[1] https://www.lefigaro.fr/actualite-france/la-haute-autorite-de-sante-veut-un-acces-gratuit-a-la-transition-de-genre-pour-tous-a-partir-de-16-ans-20241212

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