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C1: Victoire épique de Brest qui repart de l'avant

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Avec 13 points, Brest est provisoirement dans les huit premiers (5e) de la phase de ligue de la C1 qui n'auront même pas besoin de passer par un barrage pour disputer les huitièmes.

Les spectateurs du Roudourou, encore une fois très bruyant et vibrant, peuvent être contents. Ils ont presque vu deux matches pour le prix d'un.

Lors de la première période, Brest nous a refait le coup d'"Docteur Championnat et Mister Ligue des champions" en montrant le visage qu'on ne lui a connu que lors des quatre premières journées de la C1.

Dès les première secondes, la débauche d'énergie des Rouge et Blanc a été totale.

A chaque ballon touché par un joueur néerlandais, un ou deux Brestois fonçait sur lui, ne lui laissant aucun répit.

Balle au pied, les Finistériens se sont aussi montrés très précis et très intelligents dans les sorties de balles.

Malheureusement pour eux, les absences de leur maître à jouer Pierre Lees-Melou au milieu du terrain et de leur tour de contrôle Ludovic Ajorque devant, si précieux avec son jeu de déviation, se sont fait sentir dans le dernier tiers du terrain.
La muraille Bizot a tenu
Hormis des frappes trop croisées de Mahdi Camara (21e) et de Mama Baldé (26e), toutes ces belles intentions restaient vaines.

Ce sont même, au contraire, les hommes de Peter Bosz qui se sont créé les meilleures occasions mais ils ont butté sur un Marco Bizot qui s'est rappelé à la mémoire de son pays de naissance en sortant un énorme match.

Après s'être gentiment échauffé sur une frappe rasante de Malik Tillman (12e), il a réalisé deux arrêts réflexes proprement prodigieux sur une demi-volée d'Olivier Boscagli aux six mètres (20e) et sur une tête de Luuk De Jong (39e), dont il avait déjà repoussé une tentative huit minutes plus tôt.

Tous ces efforts ont fini par se payer et le dernier quart d'heure de la première période a semblé interminable aux Brestois mais, comme ils ne font décidément rien comme tout le monde, c'est à ce moment qu'ils ont trouvé la faille.

Sur un coup-franc assez anodin, Baldé s'est jeté comme un mort de faim sur le ballon, De Jong l'a dévié involontairement et Julien Le Cardinal a surgi au deuxième poteau pour conclure tout cela d'un énorme coupe de botte au fond des filets (1-0, 43e).

Même la VAR n'a rien trouver à redire pour gâcher l'euphorie du Roudourou à la pause.
Brest a raté le break
Le deuxième acte a très bien porté son nom car on a vu un tout autre match, quasiment un attaque-défense, mais les Bretons ont été plus dangereux dans cette configuration.

Dès la 46e, Baldé aurait pu faire le break mais a encore manqué de précision, alors que Flamingo a sauvé sur sa ligne une tentative de Hugo Magnetti qui avait dribblé Walter Benitez (71e), auteur, six minutes plus tard d'un sauvetage miraculeux devant Mathias Pereira-Lage (77e).

Bizot n'a pas été en reste, effectuant une bonne sortie devant Noa Lang (50e) et surtout en déviant sur le poteau droit une frappe puissante de Ricardo Pepi (77e), le même qui l'avait sauvé à la 57e sur un tir d'Ismail Saibari.

Un match épique ne serait pas un match épique sans une intervention de la VAR et elle est bien venue à la 67e quand l'arbitre espagnol Jose Maria Sanchez a sifflé un pénalty pour Eindhoven sur une main d'Abdoulaye Ndiaye avant de se rendre compte en visionnant les images que le ballon avait d'abord rebondi sur sa cuisse.