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DIRECT. Michel Barnier en sursis : les motions de censure seront débattues mercredi à 16h00

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L’occasion de plaider sa cause ? Michel Barnier, dont le gouvernement est menacé de censure à l’Assemblée après l’activation du 49.3 sur le projet de budget de la Sécurité sociale, sera l’invité de France 2 et de TF1 ce mardi soir. Il répondra aux questions d’Anne-Sophie Lapix (France 2) et de Gilles Bouleau (TF1) en direct depuis Matignon dans le journal de 20 heures. Le Premier ministre est dans l’attente d’une censure inéluctable, après le dépôt ce lundi 2 décembre de deux motions distinctes, l’une par LFI, l’autre par le RN. La première a toutes les chances d’être approuvée, le Rassemblement national ayant annoncé qu’il la voterait. L’adoption par l’Assemblée nationale d’une telle motion serait une première depuis le renversement du gouvernement de Georges Pompidou en 1962. Le gouvernement Barnier deviendrait alors le plus court de l’histoire de la Ve République.

Les infos à retenir

⇒ Michel Barnier a déclenché le 49.3 pour faire adopter le budget de la Sécurité sociale

⇒ Le RN et le NFP ont déposé chacun une motion de censure contre le Premier ministre

⇒ Les motions de censure seront soumises au vote des députés mercredi après-midi

10h40

Les motions de censure contre le gouvernement Barnier seront débattues mercredi à 16h00

Le débat suivi d'un vote sur les motions de censure déposées par la gauche et la Rassemblement national contre le gouvernement de Michel Barnier aura lieu mercredi à 16h00, a appris l'AFP ce mardi de sources parlementaires. La motion de censure déposée par l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire a toutes les chances d'être adoptée puisque le RN a annoncé la soutenir. Le texte présenté par le parti de Marine Le Pen ne devrait inversement pas être appuyé par le NFP.

09h35

Marine Le Pen dénonce les explications "farfelues et ridicules" sur le choix du RN

La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale a critiqué ce mardi sur X les explications "farfelues et ridicules entendues ce matin dans les médias" sur les raisons qui auraient pousser le RN à faire le choix de la censure. "Censurer ce budget est, hélas, la seule manière que nous donne la Constitution pour protéger les Français d’un budget dangereux, injuste et punitif qui de surcroît aggrave les déficits déjà monstrueux de sept ans de macronisme", écrit-elle.

09h05

Le Premier ministre "n’a jamais cherché à discuter avec nous", accuse Olivier Faure

"Nous avons cherché pendant deux mois à faire des propositions au Premier ministre, et […] la seule à laquelle il a tendu la main, c’est Marine Le Pen", a dénoncé ce mardi Olivier Faure sur RMC-BFMTV. "Il n’a jamais cherché à discuter avec nous", a ajouté le secrétaire national du Parti socialiste, confirmant que les socialistes voteraient sans états d'âme la censure du gouvernement avec le Rassemblement national. "Le gouvernement Barnier n'existait que grâce à Marine Le Pen. Il va tomber à cause de Marine Le Pen (...) Je ne vais quand même pas maintenant aller plaindre Michel Barnier qui ne doit son existence qu'à Marine Le Pen", a-t-il affirmé.

Contrairement à Jean-Luc Mélenchon, Olivier Faure se dit par ailleurs hostile à une présidentielle anticipée parce que "Marine Le Pen peut l'emporter" et qu'un président de gauche n'aura pas davantage de majorité, faute de dissolution possible avant l'été.

08h20

Le RN "cherchait un prétexte", juge le ministre du Budget

Invité sur RTL ce mardi matin, le ministre du Budget Laurent Saint-Martin a chargé le Rassemblement national, qui selon lui "cherchait surtout un prétexte pour mettre le pays à terre, pour voter une motion de censure qu’il avait en tête depuis le début". "Ça s’appelle de l’irresponsabilité", a-t-il accusé.

"Manifestement, le souhait de madame Le Pen n’est pas l’intérêt du pays", a abondé sur BFMTV le ministre des Transports, François Durovray, pour qui la présidente du groupe RN à l’Assemblée cherche "sans doute à masquer sa situation judiciaire et faire monter les uns et les autres au cocotier".

07h55

Pour le ministre de l’Economie, "c’est le pays qu’on met en danger"

"Les députés ont le choix de ne pas plonger le pays dans l’instabilité", a jugé ce matin sur France 2 le ministre de l’Economie Antoine Armand, au lendemain du dépôt de deux motions de censure destinées à renverser le gouvernement, avant de s’inquiéter : "Nous avons fait le maximum pour que les forces politiques au Parlement puissent ou nous soutenir ou ne pas censurer ce budget. Parce que ce n’est pas le budget qu’on censure, ce n’est pas le gouvernement qu’on censure derrière, c’est le pays qu’on met en danger, c’est le pays qu’on abîme", a-t-il lancé.

"Je le dis sans dramatiser, mais je ne suis pas là non plus pour faire du relativisme. Parce que demain, si les taux d’intérêt augmentent, si les Français sont touchés dans leur épargne, si l’impôt sur le revenu augmente […], qui en sera responsable ? Qui en paiera les conséquences ? Les Français d’abord", a poursuivi le ministre.

07h40

Michel Barnier au 20H de TF1 et France 2

Le Premier ministre sera l’invité de France 2 et de TF1 ce mardi soir, a annoncé France Télévisions. Il répondra aux questions d’Anne-Sophie Lapix (France 2) et de Gilles Bouleau (TF1) en direct depuis Matignon dans le journal de 20 heures.

07h35

Le couperet de la censure attendu pour mercredi ou jeudi

Ce mardi matin, la conférence des présidents de l’Assemblée nationale devrait selon toute vraisemblance décider de la date - sans doute mercredi ou jeudi - du débat et du vote sur les motions de censure déposées par le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national. Selon le règlement de l’Assemblée nationale, un délai de 48 heures est en effet prévu entre le dépôt d’une motion de censure et son vote par les parlementaires. Pour faire chuter le gouvernement, 288 députés devront voter la censure, soit un nombre très largement à la portée d’une alliance de circonstances entre la gauche et le RN.

07h30

Michel Barnier fragilisé comme jamais

La séance de questions au gouvernement prévue cet après-midi à l’Assemblée promet d’être tendue, au lendemain de l’utilisation par Michel Barnier de l’article 49.3 pour passer en force sur le Budget de la sécu, et de l’annonce du dépôt de deux motions de censure. Le Premier ministre est dans une position extrêmement fragilisée. "La chute de Barnier est actée", a proclamé hier la cheffe des députés insoumis Mathilde Panot. Nommé le 5 septembre, il aura tenu trois mois grâce au "soutien sans participation du RN" et, "ce qui le fera tomber, c’est justement que le RN aura cessé de le soutenir", a souligné le député PS Arthur Delaporte. Les gestes annoncés par Michel Barnier pour répondre aux exigences du parti à la flamme - notamment sur le remboursement des médicaments - n’auront de fait pas suffi : "Nous voterons la censure", a affirmé lundi Marine Le Pen, pour qui Michel Barnier n’a "pas souhaité répondre à la demande des 11 millions d’électeurs" de sa formation.