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C1: Manchester City dans le dur, Guardiola reste de marbre

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"A un moment, nous allons gagner et tout redeviendra clair. Ce sera mardi, je l'espère. Si ce n'est pas le cas? Dimanche (contre Liverpool en Premier League). Si ce n'est pas le cas, ce sera au prochain match", a proclamé l'entraîneur espagnol, lundi face aux médias.

Après quatre défaites, une série inédite pour lui, Guardiola a annoncé vendredi prolonger son contrat de deux saisons, mais l'électrochoc a fait pschitt: deux jours après, Tottenham est venu l'assommer 4-0 à l'Etihad, où il n'avait pas perdu depuis deux ans en championnat.

"Cela renforce encore l'idée selon laquelle l'équipe de City est actuellement en déclin. Cela semble fou, quand on pense à ce qu'ils ont accompli", a lâché l'ancien capitaine de Manchester United Gary Neville, en commentant le match sur Sky Sports.

A l'heure actuelle, Manchester City ne ressemble plus du tout à l'équipe qui avait pris l'habitude de terrifier ses adversaires, en Premier League (six titres en sept saisons) et même en Ligue des champions.

Ils sont devenus "trop faciles à jouer", a résumé Jamie Redknapp, ancien milieu de Liverpool et Tottenham. "Ils ne sont pas dans le coup, ils sont trop courts en matière d'effectif. Les choses ne tournent pas rond", a-t-il ajouté.
"Relaxe, cool"
De fait, la machine à gagner s'est déréglée sous le poids des absences, à commencer par celle de Rodri, le Ballon d'or 2024, milieu défensif stabilisateur et dynamiteur, fauché par une grave blessure en septembre.

Sa doublure Mateo Kovacic l'a rejoint à l'infirmerie, le défenseur Ruben Dias manque aussi à l'appel, tandis que Kevin De Bruyne revient à peine à la compétition après deux mois d'absence.

La flamme qui animait Kyle Walker et Phil Foden la saison dernière a baissé en intensité. L'ouragan Erling Haaland traverse en outre une période plus calme face au but, et City n'a plus de plan B depuis le départ (non compensé) de Julian Alvarez cet été à l'Atlético Madrid.

La spirale négative repose sur de "nombreux facteurs", à commencer par les soucis physiques, a répété Guardiola: "vous pouvez gérer (l'absence de) un ou deux joueurs, mais pas quatre ou cinq à des postes clés".

Ne comptez pas sur lui, en revanche, pour accabler son équipe, "je ne pourrais jamais blâmer un joueur ici".

La mauvaise dynamique actuelle, "ce n'est pas parce qu'ils ont gagné (des titres, ndlr), qu'ils sont mous, qu'ils ne veulent pas, qu'ils sont paresseux", a-t-il martelé lundi. En revanche, a-t-il précisé, "je veux qu'ils soient plus concentrés dans certains domaines".

Souvent éruptif sur son banc de touche, Guardiola a clairement choisi le carte de la câlinothérapie auprès de son groupe, qu'il connait à la perfection, et avec lequel il a tout gagné depuis son arrivée en 2016.

"Mon expérience m'a appris que, quand on se retrouve dans cette situation, il faut rester calme", a-t-il assuré lundi. "Parfois, après une défaite, je crie contre l'équipe et le lendemain matin, en buvant mon café, je me demande pourquoi j'ai fait ça! Relaxe, cool. Il faut rester froid".