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Ноябрь
2024

Vendée Globe. Yoann Richomme, serein avant le départ !

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Yoann Richomme partage son état d’esprit et ses attentes pour les premiers jours de course. Les conditions météorologiques devraient être particulièrement clémentes lors du départ qui sera donné dimanche 10 novembre à 13h02 au large des Sables d’Olonne. De quoi rentrer en douceur dans ce Vendée Globe et monter en pression progressivement.

Né à Fréjus, architecte naval de formation, Yoann Richomme a commencé comme préparateur technique sur le bateau de Roland Jourdain, puis sur le Figaro de Nicolas Lunven. En 2010, il saute le pas pour devenir skipper et s’impose au fil des années dans la course au large, franchissant avec talent les étapes les unes après les autres. Vainqueur de La Solitaire du Figaro à deux reprises, de la Route du Rhum également deux fois en Class40, Yoann est sélectionné par les entreprises Paprec et Arkéa pour skipper leur nouvel Imoca, un plan Koch – Finot-Conq, sister-ship de celui de Thomas Ruyant. Le bateau, mis à l’eau en février 2023, se montre dès ses premiers bords à la hauteur, et les résultats arrivent vite. 2e de la Jacques-Vabre, il s’impose sur le Retour à la Base et The Transat CIC. Ce Vendée Globe sera le premier pour Yoann.

Son état d’esprit. « Je me sens encore très bien (rires) ! Je dors toujours aussi bien, je me sens plutôt apaisé. On prépare ce rendez-vous depuis tellement longtemps qu’on est forcément content que ça arrive. Avec la météo clémente attendue au départ, ça permet de partir dans un état d’esprit plutôt serein. Je sais qu’on a tout fait sur le bateau pour être au rendez-vous. »

Les conditions au départ. « Ce ne sera pas très piégeux. Le vent rentre après, ce qui peut créer quelques écarts mais ils ne seront pas conséquents. Il y a un système météo qui devrait s’évacuer d’ici le dimanche soir. La petite incertitude, c’est qu’il pourrait y avoir du brouillard ou de la pluie dans cette zone de calme qu’on va traverser au départ. »

La suite. « À l’échelle d’un tour du monde, les petits écarts qu’on pourrait voir dans les premières heures de course ne seront pas significatifs. Ce qui est important, surtout, c’est d’avoir une bonne position après la traversée du Golfe de Gascogne, au passage du cap Finisterre où, là encore, les conditions devraient être relativement maniables. On est forcément content des conditions des premiers jours, d’autant que Paprec Arkéa est particulièrement à l’aise dans du portant. Ça promet ! »