Pour suivre le Vendée Globe 2024 les canaux sont multiples – télévision, cinéma, littérature, jeu… En voici une liste quasi exhaustive. Mais pour ne rien rater, n’oubliez ni de lire Voile Magazine, ou connectez vous sur voileetmoteur.com !
Rester au fait de la course est aujourd’hui une affaire de réseau, de cartographie en temps réel, de pastilles vidéo, bien plus que des antiques vacations radio…
Suivre une course autour du monde de plus ou moins 80 jours, c’est se plonger dans une ambiance.
Inutile de vous confiner dans votre voilier comme Jean-Paul Rouve, en revanche plongez-vous sans hésitation dans la littérature écrite ou dessinée, la filmographie ou les parcours muséographiques qui fleurissent à l’occasion de cette
10e édition du Vendée Globe.
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Jean-Paul Rouve devant Virtual Regatta dans La Vallée des fous, au cinéma le 13 novembre. © DR[/caption]
Arpenter
Le village du départ des Sables d’Olonne ouvrira ses portes du 19 octobre jusqu’au 10 novembre, de 10 à 20 heures.
Un village qui forme une arène autour du ponton des IMOCA que vous pourrez approcher au plus près.
Attention, l’accès au ponton n’est plus garanti à partir de 19 heures.
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Le village du Vendée Globe © DR[/caption]
Dans les allées du
village, chaque sponsor présentera son skipper, son IMOCA et très souvent, la cause sociétale soutenue par le marin.
Vous y croiserez aussi la mascotte Adélie. Un manchot évoquant le pôle Sud que contournent les marins lors de leur tour du monde, marquant l’engagement de la course pour la préservation des océans.
Avant d’accéder au village, vous devez vous inscrire pour obtenir un
billet gratuit. Ce dernier vous ouvre un droit d’entrée sur un créneau de 2 heures annulable à tout moment.
Une fois dans l’enceinte du village, vous pouvez y rester autant de temps que vous le souhaitez.
Mais vous pourriez aussi vivre le Vendée Globe à distance ...
L’exposition du
musée national de la Marine «
En solitaire autour du monde » ouvrira ses portes à Paris du 16 octobre au 26 janvier.
Un parcours historique et géographique autour du Globe, dans le sillage de ces grands marins solitaires, de Joshua Slocum à Yannick Bestaven, qui se sont élancés seuls à l’aventure ou en course, dans ces mers inhospitalières.
Ne repartez pas sans le livre de l’exposition (39 €) cosigné par Lénaïg L’Aot-Lombart et les journalistes Olivier Le Carrer et Didier Ravon, tous deux anciens rédacteurs en chef de revues nautiques.
Suivre
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La cartographie de la course dès le dimanche 10 novembre à 13h02 © DR[/caption]
Dès dimanche 10 novembre à 13h00, retrouvez la
cartographie et la
course en direct sur
notre page dédiée, disponible tout au long de la course.
Regarder
Le départ le 10 novembre. Deux directs seront proposés sur les chaînes de télévision. L’avant-départ entre 7h45 et 10 h et le départ à 13h02.
La chaine l'Équipe 21 tiendra un direct depuis 7 heure du matin.
Des flux d’image qui seront aussi diffusés et commentés sur le site de la course ainsi que sur sa chaîne
YouTube.
Après le départ, rendez-vous quotidienne ment sur la chaîne YouTube du Vendée Globe pour regarder les vidéos envoyées par les concurrents ainsi que les résumés hebdomadaires de la course.
Trois films pour se plonger dans l’ambiance d’un tour du monde en solitaire.
Le premier, de Pierre Isoard avec Samuel Le Bihan, revient sur l’incroyable aventure du démâtage d’Yves Parlier en 1996. «
Seul », un téléfilm que nous avons apprécié même si un détail nous a froissés dès les premières secondes avec cette image d’Aquitaine Innovations doté d’un gréement à étages de barres de flèche ! Une hérésie concernant le tout premier IMOCA doté d’un mât aile tenu par des outriggers… Passons, on finit par entrer dans le film, notamment lors du passage sur l’île Stewart (tourné dans la rivière du Blavet, Morbihan) ou lors des repas du navigateur cuisinant algues et crustacés… A regarder n streaming sur
France TV.
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"Seul" à redécouvrir sur France télévision en streaming © DR[/caption]
Le deuxième long-métrage – « La Vallée des fous » de Xavier Beauvois, avec Jean-Paul Rouve – sorti le 13 novembre au cinéma. Le film nous entraîne dans un tour du monde immobile dans lequel Jean-Paul Rouve interprète un plaisancier passionné, qui s’isole dans son petit voilier (stocké dans son jardin) pour s’élancer dans un tour du monde virtuel.
Enfin en streaming sur France TV pendant un mois, l’excellent film « 29 173 NM » avec Thomas Ruyant. Un récit intimiste, entre documentaire immersif et œuvre artistique signé par Romain de La Haye alias Molécule. Ce dernier sort aussi la BO du fi lm : 16 morceaux iodés gravés sur vinyle à 600 exemplaires.
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29 173 NM disponible en streaming © DR[/caption]
Jouer
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Virtual Regatta Offshore© Virtual Regatta[/caption]
Virtual Regatta, ne se présente plus. Le jeu gratuit s’offre même une exposition au cinéma, c’est tout dire !
La prestation en ligne est unique et rassemble une communauté de joueurs immense et passionnée.
Si les quarts de veille sont moins humides devant l’écran que dans les 50es rugissants, attention, ce jeu est chronophage !
Pour espérer être dans les 5 000 premiers, il faut être accro aux routages et ne pas hésiter à investir dans toutes les options (payantes) proposées par le jeu.
Lire
Les bandes dessinées. Celle humide et réaliste d’Alexandre Chenet et de Renaud Garreta, « Jamais renoncer » (éd. Dargaud, 16,50 €) qui fait suite à un premier opus très réussi (« Histoires du Vendée Globe », 2020).
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© DR[/caption]
Cette fois-ci, Alexandre Chenet est parti des vacations radio pour rejouer en intégralité ou presque les péripéties de 2020. Une narration portée par un trait de crayon énergique et une mise en couleur réaliste, parfois dramatique, qui nous plonge au coeur de la course.
Autre ambiance, avec le récit autobiographique de Clarisse Crémer scénarisé et dessiné par Maud Bénézit (« J’y vais, mais j’ai peur », éd. Delcourt, 25,50 €). Un témoignage authentique qui met bien en évidence les valeurs nécessaires à la réussite d’un Vendée Globe : l’humilité, la résilience et la persévérance face à l’adversité.
Les récits d’Arnaud Boissières (« Marin du Vendée », éd. du Rocher) et de Romain Attanasio (« Dans les coulisses du Vendée Globe », éd. Glénat) dont nous vous avons déjà parlé, mais aussi ceux d’Alan Roura ou d’Eric Bellion, « En quête d’équilibre », publié chez Stock.
Autre quête pour Maxime Sorel et son « Double Everest, du Vendée Globe au toit du monde ».
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Le skipper y met en parallèle deux aventures et deux exploits majuscules, tout en livrant au passage quelques anecdotes salées (Gallimard, 256 pages, 20 €).
Quant à Jean Le Cam, il revient sur ses quatre Vendée Globe à l’heure de lancer le cinquième dans un bel ouvrage cosigné par Philippe Joubin (Solar, 175 pages, 30 €).
Notons enfin l’ouvrage d’Isabelle Joschke, qui propose avec Valérie Péronnet un regard décalé sur l’épreuve du large dans « Traverser, les océans et autres épopées » (éd. Glénat, 19,95 €). Plus analytique, elle nous donne les clefs qui lui permettent de se dépasser
Apprendre
Les kits pédagogiques sont désormais partie prenante de la course. Un matériel ludique pour découvrir, comprendre et suivre au jour le jour la course avec sa classe (de la primaire au collège).
Le premier d’entre eux est celui de Samantha Davies qui réitère avec
Initiatives-Coeur son kit plébiscité sur la dernière édition, mais il y a aussi ceux de
Louis Burton ou de
Yannick Bestaven ainsi que ceux imaginés par l’organisation de la course ou celui de La
cité de la Voile Eric Tabarly.
Tous se commandent ou se téléchargent sur leurs sites respectifs.
Collectionner
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Album collector pour le Vendée Globe 2024 © DR[/caption]
L’
album Panini, de 7 à 77 ans ! Mais pour conserver des fiches techniques et d’identités ultra complètes sur tous les participants du VG 2024.
