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Ноябрь
2024

Sodebo Ultim 3 prêt à défier le chronomètre sur le Trophée Jules Verne

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Dans quelques jours, Thomas Coville et son équipage du Sodebo Ultim 3 vont entrer en stand-by pour une tentative audacieuse : conquérir le légendaire Trophée Jules Verne. Cette aventure vise à battre le record de 40 jours, 23 heures et 30 minutes établi en 2017 par IDEC Sport de Francis Joyon. Fort de son expérience, Coville s’entoure d’une équipe talentueuse, prête à affronter les mers du globe et défier les chronomètres.  [caption id="attachment_189972" align="aligncenter" width="500"] Crédit : Léonard Legrand - Fred Morin / Team Sodebo[/caption] L’équipage du Sodebo Ultim 3, mené par Thomas Coville, s’apprête à entrer en phase de stand-by dans les prochains jours pour tenter de décrocher le Trophée Jules Verne, un défi mythique dans le monde de la voile. Thomas Coville et Sodebo avaient déjà tenté l’aventure en 2020 avant d’être stoppés dans leur élan après 16 jours de navigation, alors qu’ils étaient dans les temps du record. Aujourd’hui, cette nouvelle tentative se veut encore plus ambitieuse, portée par une préparation millimétrée.
« Tous ensemble, on rêve d’être Duplantis et de passer sous la barre des 40 jours. On a l’enthousiasme et l’émerveillement d’aller voler sur un bateau de cette dimension dans des endroits hostiles », confie Thomas Coville.
Pour cet insatiable skipper, qui compte neuf tours du monde à son actif, dont cinq en solitaire, le défi est monumental mais à la mesure de sa passion. [caption id="attachment_189974" align="aligncenter" width="500"] Crédit : Jean-Marie Liot / Team Sodebo[/caption]

Une équipe soigneusement sélectionnée pour le tour du monde

À bord de Sodebo Ultim 3, Thomas Coville s’est entouré de six marins talentueux, chacun apportant une compétence cruciale pour mener cette aventure. On retrouve parmi eux Frédéric Denis, Pierre Leboucher, Léonard Legrand, Guillaume Pirouelle, Benjamin Schwartz, et Nicolas Troussel. La préparation, entamée dès mi-juin, a combiné des entraînements intenses au large de Lorient et des participations réussies aux 24h Ultim et à la Finistère Atlantique. Frédéric Denis, âgé de 40 ans, est un navigateur polyvalent qui connaît bien le Sodebo. « Le Trophée Jules Verne, c’est un peu un graal, un rêve qui s’accomplit », déclare-t-il. Denis, qui a remporté la Mini Transat 2015 en prototype, est particulièrement impatient de découvrir les mers du Sud et de relever le défi d’optimiser la vitesse tout en préservant le potentiel du bateau.
« Il faut vraiment trouver le curseur entre aller le plus vite possible et garder le maximum du potentiel du bateau jusqu’au bout. »
Thomas Coville, 56 ans, est l’une des figures emblématiques de la course au large, avec une carrière jalonnée de succès et de records. Déjà détenteur du Trophée Jules Verne en 1997 et 2010, Coville reste une figure respectée du monde de la voile.
« Thomas a une énorme expérience, c’est à la fois rassurant et un privilège de partager cette aventure avec lui, mais également un gage de performance, car il connaît les spécificités de chaque endroit », résume Frédéric Denis.
Chaque membre de l’équipage a une tâche spécifique, comme Pierre Leboucher, un barreur et régleur expérimenté, en charge de la mécanique, du gréement et des voiles. Ancien olympien, Leboucher apporte une approche stratégique dans la gestion du matériel et de la performance. « Avant d’envisager le record, il faut arriver au bout, donc préserver le matériel », explique-t-il. De son côté, Léonard Legrand, 30 ans, est responsable de l’électronique à bord et participe également aux réglages. « On a réussi à avoir le bon mélange entre les techniciens et les marins qui viennent de l’extérieur et apportent leur expérience de la compétition », souligne-t-il.
Legrand se prépare aussi à une expérience de vie exigeante : « Le Trophée Jules Verne, c’est ce qu’on peut imaginer de mieux en voile, c’est très fort sportivement, mais aussi humainement. Ça peut faire peur, parce que ce n’est pas sans danger, mais c’est en même temps hyper grisant. »
Ce défi autour du globe s’accompagne d’une dimension humaine cruciale pour le succès de l’équipage. Guillaume Pirouelle, le plus jeune à bord, aborde cette première aventure mondiale avec enthousiasme. « Le Trophée Jules Verne est un défi hors norme. Pour moi, c’est le record ultime, très dur à battre, il faut réussir à tenir dans la durée, tant physiquement que mentalement », confie-t-il. À l’image de Benjamin Schwartz, 37 ans, chacun des membres a été soigneusement choisi pour ses compétences techniques et sa résistance mentale. Schwartz, qui a une solide expérience en navigation, a été recruté récemment pour renforcer la gestion du stand-by et de la navigation en mer.
« Benjamin a montré ces dernières années que le Trophée Jules Verne était l’un de ses objectifs majeurs. Il a beaucoup travaillé sur ce sujet : la gestion du stand-by, le parcours, la météo. Il s’est préparé pour cet exercice complexe », commente Thomas Coville.
[caption id="attachment_189976" align="aligncenter" width="500"] Crédit : Léonard Legrand - Fred Morin / Team Sodebo[/caption]

En stand-by pour l’aventure ultime

Désormais en stand-by, Sodebo Ultim 3 et son équipage sont prêts à bondir dès que les conditions météo seront optimales. La fenêtre de départ, cruciale pour une tentative de record mondial, dépendra de paramètres comme la vitesse des vents et la dynamique des courants. Ce moment, à la fois stratégique et chargé d’émotions, marque le début d’une aventure intense où chaque membre devra puiser dans ses réserves pour affronter le chronomètre et les éléments. Le Trophée Jules Verne, c’est plus qu’un simple record : c’est une aventure humaine unique où chaque marin met ses compétences au service du collectif. Source communiqué de presse

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