Après les importantes inondations en Haute-Loire, des tonnes de bois à évacuer au barrage de Lavalette

 Même si le barrage ne s’est pas rempli totalement (les vannes de crue étant déjà ouvertes depuis des mois), le bois accumulé par les eaux du Lignon s’est stocké sur les anses de la retenue. Parmi elles, celle de la base de voile de Lavalette à Lapte.

Des tonnes de bois flotté ou arraché, mais aussi quelques déchets divers et variés, ont atterri dans cette partie calme de la retenue. À tel point d’ailleurs que la mise à l’eau des barques des pêcheurs est devenue compliquée, sinon impossible. « Nous avons alerté Saint-Étienne Métropole, propriétaire du barrage, de la situation. Il faudrait faire comme à Grangent dans la Loire (des quantités de bois bien plus considérables encore s’y sont accumulées NDLR) et pouvoir mettre une barge sur la retenue pour tout nettoyer, explique Jean-Paul Aulagnier, président du syndicat mixte du barrage de Lavalette, nous espérons avoir une réponse prochainement. »

Du bois s’est aussi accumulé près du mur du barrage, mais en quantité moindre, en rive droite du Lignon. « Nous allons voir aussi comment remettre en état la plage, soumise à de forts ravinements lors des intempéries, compte tenu du niveau bas de la retenue une bonne partie de l’année », constate encore le président du syndicat. Un véritable petit ruisseau coulait sur la plage le 17 octobre, creusant une tranchée dans le sable.

Cette année, la base de voile n’a pas eu trop à souffrir des cyanobactéries sur la saison de baignade, excepté en fin de mois d’août. En revanche, un gros coup de vent au mois de juillet a détruit la cabane du maître nageur et plusieurs arbres tombés ont empêché l’accès du chemin qui fait le tour du barrage, comme en contrebas de Montjuvin. Malgré ces aléas, « la saison a été relativement correcte » analyse Jean-Paul Aulagnier. 

Lionel Ciochetto