Entre un mauvais jeu au pied et une indiscipline chronique, vraiment rien n'a fonctionné pour le CA Brive à Valence
Pour la première fois de la saison, ce sera un... flop-flop pour revenir sur la rencontre.
Le jeu au pied
Trois fois. Vendredi soir, à trois reprises Léo Carbonneau et Curwin Bosch ont tapé des coups de pied d’occupation trop longs qui ont entraîné trois bonnes mêlées introduction Valence-Romans.
Sur le dernier, de l’ouvreur sud-africain, la mêlée a abouti, dans la foulée, à une pénalité passée par Méret quasiment en face des perches. Jamais la charnière corrézienne n’a semblé en mesure de corriger le tir ou d’apprendre de ses erreurs sur la rencontre, à l’image de la prestation clairement plus que délicate du numéro 9, dans le dur ces dernières semaines.
La discipline
Pénalisé à sept reprises après trente minutes de jeu, Brive a logiquement été sanctionné d’un carton jaune juste avant la pause, Lucas Da Silva étant pris par la patrouille dans un ruck, triste illustration de l’investissement, de Brivistes constamment pris dans les zones de combat.
Cette infériorité numérique s’est d’ailleurs, comme souvent, payée cher avec onze points concédés, dont huit au retour des vestiaires. « On a été nul sur des choses simples, sur des basiques. Je n’ai vu que très peu d’envie de notre part, je ne sais pas si c’est un manque de respect mais clairement, ça me gêne ce type de comportements », analysait, dans une colère froide, Pierre-Henry Broncan après la rencontre, rapidement rejoint par Lucas Da Silva.
« On n’a pas respecté les gens qui se sont déplacés pour nous voir. Et ça me fait chier et je suis le premier responsable avec mon carton jaune juste avant la pause. Ça va être dur là, on va vous tomber dessus et ce sera mérité », posait le talonneur, clairement touché par la défaite.
La défense
On l’avait déjà plus ou moins vu depuis le début de la saison mais Brive a encore confirmé qu’il était en grandes difficultés face à des équipes qui font vivre le ballon. Les Brivistes ont été mangés sur des attaques en première main.
Benjamin Pommier