À Aurillac, le plus ancien hippodrome de France encore en activité

« Des courses, il y en a depuis très longtemps dans le Cantal. Deux siècles avant la création de la société des courses hippiques, elles se tenaient sur la route de Naucelles à Figeac », note Flavien Pianu, secrétaire général de la société des courses du Cantal.

À l’origine - c’est toujours le cas aujourd’hui - cela permet de sélectionner les meilleurs chevaux pour améliorer la race équine. « En 1820, la société des courses hippiques a été créée pour structurer l’activité. » L’hippodrome d’Aurillac est né par décret ministériel du 27 mars 1820. 

Aurillac, du fait de ses haras rue des Carmes, fait partie des dix premières villes de France à être équipée d’un hippodrome, comme le sont également Tarbes, Pompadour, Limoges… Aurillac était une ville importante pour la monte.

Le 15 juillet 1824, les courses d’Aurillac accèdent au rang de « premier ordre ». Un prix principal est alors créé et, au cours de la même année, deux prix royaux du midi lui sont affectés.

Le bâtiment des tribunes, qui fait aujourd’hui l’objet d’une rénovation, avait été reconstruit en 1859, à la suite d’un incendie. 

Anna Modolo

La construction du Haras national et de l’école d’équitation sur le site de Tronquières a inscrit l’hippodrome Georges-du-Breil dans le « pôle cheval » qui, sans les haras, manque de liant.