Monaco s’offre un festival
Il faudra bien compter sur l’AS Monaco en Ligue des champions cette saison. Ces derniers jours, il se diffusait l’idée que la trêve internationale avait coupé les jambes de ces Monégasques si fringants depuis le début de saison. Les joueurs du club de la Principauté sont apparus beaucoup plus empruntés pour leur retour aux affaires en Ligue 1, vendredi dernier, au cours du match soporifique face à Lille (0-0).
Mais la petite musique de la Ligue des champions a galvanisé l’ASM, ce mercredi. Invaincue depuis le début de cette phase régulière, l’équipe d’Adi Hütter s’était même offert le luxe de faire chuter le Barça dans un match de gala, à Louis-II (2-1). Après un match nul à Zagreb (2-2), elle retrouvait son arène pour la réception d’une équipe à sa portée sur le papier, l’Etoile Rouge de Belgrade. Et elle a fait respecter son rang.
Monaco est monté en régime
Les pensionnaires de Louis-II ont vécu un drôle de match dans l’ambiance feutrée de la Principauté. Tout avait basculé dans le bon sens après l’ouverture du score de Minamino, laissé complètement seul à la limite du hors-jeu pour ajuster le gardien de l’équipe serbe (1-0, 20e). Mais Monaco a un peu levé le pied et l’Étoile Rouge en a profité pour revenir dans le match. Ndiaye a transformé sans trembler un penalty concédé par Kehrer, symbole des petites approximations défensives du jour dans les rangs monégasques (1-1, 27e).
Reste que l’ASM a passé la vitesse supérieure, assez nettement. Parfois trop prévisible dans son utilisation du ballon, l’attaque monégasque a fini par prendre le dessus juste avant la pause grâce à Embolo (2-1, 45e+4). Un but salvateur pour le Suisse, qui était en panne de confiance. Un avantage capitalisé après le repos par une seconde période beaucoup plus consistante.
La palme du jour a été décrochée par Singo, dont le missile à 30 mètres a trouvé le fond des filets (3-1, 54e). Dans une dernière demi-heure où l’Etoile Rouge a complètement éteint la lumière, Monaco a même salé l’addition par le classieux Minamino, qui y est allé de son doublé (4-1, 70e). Très remuant, Akliouche a clos le festival sur un tir enroulé du gauche (5-1, 90e+5). Un moindre mal pour une équipe qui en a encoure sous le pied, et termine un match à plus de 20 tirs et 5 buts en jouant son vrai jeu une mi-temps sur deux. L’ASM reprend sa marche en avant.