Pierre Wildemann, ancien président du Comité départemental de randonnée du Cantal, est décédé

Un infatigable marcheur. Un amoureux de la nature. Un vrai leader, un chef d’équipe qui avait le sens du collectif et de la richesse commune. Pierre Wildemann était président du Comité départemental de randonnée pédestre jusqu’au printemps 2024. Il est décédé à l’âge de 74 ans des suites d’une longue maladie.

Né à Mulhouse (Haut-Rhin), Pierre Wildemann est arrivé dans le Cantal en prenant la direction de l’hôpital de Condat. En 1997, il est nommé directeur adjoint du centre hospitalier Henri-Mondor, à Aurillac. Avant de rejoindre la direction du centre hospitalier de Saint-Flour en 2002, où il a terminé sa carrière professionnelle.

« C’était un leader et un hommede terrain. Un rassembleur »

Mais l’homme aime marcher. Et de préférence en pleine nature. « Dans une vie, croiser un homme comme Pierre Wildemann, c’est une belle rencontre », expliquait Bernard Proult, vice-président du Comité départemental de la randonnée pédestre. Pierre Wildemann a rejoint l’association Montagne et randonnée dès sa création, en 1985. C’était un des premiers clubs créé en France. Il en est devenu président de 1993 à 1997.

Mais le Comité départemental est en faillite : la Fédération nationale apure les dettes et lui demande, en 2001, d’en reprendre les rênes. Il restera donc président jusqu’à ces derniers mois : « Il avait soigneusement préparé sa succession. Après le décès de son épouse Marie-Claire, à l’été 2023, il avait été particulièrement touché », précise Jean-Pierre Dabernat, trésorier du Comité.

Négociateur exigeant avec les autorités, il a su le temps de sa présidence mettre en place une politique de formations régulières. « Il a été un des artisans, un des acteurs du balisage dans le Cantal. Il était convaincu que la randonnée est un atout majeur du tourisme dans le département », insiste Bernard Proult.

De nouveaux circuits de randonnée en construction

Aujourd’hui, le Comité est bien organisé et compte une centaine de baliseurs, vingt administrateurs et un agent de développement salarié.

Bruno-Serge Leroy