Cadets, juniors et para-judo : l’avenir des tatamis était à Ceyrat

« Hadjimé », « Shido », « Ippon », quelques mots du riche champ lexical inhérent au judo résonnent encore dans les oreilles des 2.500 spectateurs venus profiter, tout le week-end, du spectacle de haut niveau offert par de jeunes talents prometteurs.

Avec ces neuf surfaces de combats hébergeant plus de 20 catégories de poids, l’Arténium de Ceyrat s’est transformé en paradis pour quiconque apprécie cette noble discipline. « Ce tournoi est devenu une référence », exposait Laurent Pernin, responsable technique et sportif de l’ASM.

Championne de France de la diversité

Du Cadet 1 de 13 ans au Junior de 18 ans, tous venaient d’horizon différent. Certains sortaient des tropiques (Tahiti, Guadeloupe, Martinique), tandis que d’autres ont dû traverser les montagnes suisses pour concourir. Le tournoi se démarquait notamment dans l’inclusion des para-judokas. Ils combattaient le même jour que les juniors, sur les mêmes tatamis. « L’inclusion ce n’est pas que de faire de la pratique, c’est de les associer avec nous. L’inclusion, c’est vivre ensemble. »

Une philosophie inspirante de Laurent Pernin, fier de promouvoir les valeurs de vivre ensemble dans le judo.

L’Auvergne victorieuse !

Trois judokas auvergnats ont brillé. Parmi eux, Noham Benkrouidem, licencié à l’ASM, terminait 3e de sa catégorie (-46 kg). Rayyan Boudissa du Stade Clermontois, terminait également 3e de sa catégorie (-81 kg). Enfin, Line Tixier, du club Dôme Rhône à Aubière, décroche la première place dans sa catégorie (-48 kg), faisant d’elle la seule médaille d’or auvergnate.

« Dans huit ans, on espère parler d’eux pour les prochains Jeux olympiques (Australie 2032) », entrevoie de manière ambitieuse le responsable technique et sportif de l’ASM. Seul l’avenir affirmera si ce week-end concourrait en Auvergne, le futur Teddy Riner, la future Clarisse Agbégnénou, ou encore le futur Cyril Jaunard.

Nathan Contri