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Une chaire de recherche en "santé globale" créée dans l’Allier : avant de prévenir, il vaut mieux savoir !

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Le conseil départemental a voté lors de sa dernière session, la participation de 15.000 € pour la création d’une chaire universitaire dédiée à la prévention bien-être et santé, dans l’Allier.

Elle se nomme Percodéci, pour Perceptions, Objectivations et Décisions en santé globale.

Une doctorante rattachée à l’université Clermont-Auvergne aura notamment comme mission, dès le 1er janvier, de plonger dans des milliers de données déjà disponibles (200.000), d’en collecter d’autres et d’affiner une approche de prévention, à partir des ressentis et des dires, notamment des jeunes. Ce qui peut faire toute la différence pour la pertinence d’une mesure quand elle émane d’un vrai besoin des personnes concernées.

Un travail de collecte a déjà été effectué dans les collèges du département, ce qui permet d’avoir des « big datas » sur les impressions des élèves de chaque bassin des trente-cinq établissements publics de l’Allier. L’enquête peut se résumer avec cette (grande) question posée aux ados : « Qu’est qui est perçu comme déterminant pour la santé dans votre vie quotidienne ? » Bien être psychoaffectif, activité physique et sportive, réseaux sociaux, smartphone, nature et végétalisation des cours, sédentarité et lien social, addictions, vie affective et sexuelle, sommeil…

Conseil et aide à la décision, à partir de l'analyse du terrain

« Territoire par territoire » et même « classe par classe », il va être passionnant « d’analyser ce qui est intéressant à creuser, ce qui est à inventer, en réseau, via un maillage territorial de compétences médicales, paramédicales, etc. », esquisse Frank Pizon devant les élus, prenant sa casquette de maître de conférences à l’UFR de médecine et professions paramédicales de la fac de Clermont. « Cette chaire aura un triple objectif, celui de travailler sur les perceptions, puis les objectiver et enfin aller vers le conseil et l’aide à la décision ». Avec des données qui ne concerneront pas que les collégiens, mais tous les âges.Par exemple « créer une voie verte et se rendre compte de la reprise d’activité des 40-45 ans, c’est très concrètement des milliers d’euros économisés en frais de santé. Tout est lié ».

Mathilde Duchatelle