Tout savoir sur le forum d'orientation organisé par la Mission locale de Tulle

C’est une question que tout le monde s’est déjà posée. Comment se projeter dans un métier sans avoir pu l’expérimenter ? Pas d’inquiétude, ce problème sera résolu à la suite du prochain salon de la Mission locale de Tulle, le mardi 15 octobre.

Une centaine de stands, des dizaines de centres de formation et un escape game. C’est le programme prévu par Pascale Dumond, directrice de la Mission locale de Tulle et son équipe. Mais ce n’est pas tout.

Le partage est le maître-mot de cette rencontre. Les nombreux professionnels présentent de 14 heures à 19 heures leur métier de façon individuelle aux Corréziens. La parole est libre. Les jeunes pourront poser directement toutes les questions qui leur passent par la tête.

Découvrir la réalité des métiers

Le souhait de l’organisateur est « de diminuer le décalage entre l’imagination et la réalité ». On pourra ainsi trouver un plombier, un éleveur d’alpagas ou encore un journaliste !

Certains corps de métiers réalisent aussi des démonstrations. Seront notamment concernés des chocolatiers, des tatoueurs, des fleuristes, des opticiens, des coiffeurs… Les soudeurs présentent, eux, leur travail à travers la réalité virtuelle, en raison de la complexité des opérations.

Cet événement à la salle de l'Auzelou à Tulle est gratuit et sans réservation. Il a pour objectif « de faire découvrir un panel large de métiers », selon Pascale Dumond. Il s’adresse à toute personne en recherche « d’orientation professionnelle ou pour ceux en quête de reconversion. »

Le rôle majeur des missions locales

Créées sous le gouvernement de Pierre Mauroy, les missions locales accompagnent depuis plus de 40 ans les 16-25 ans. Présentes sur l’ensemble du territoire français, leur rôle est de réaliser un accompagnement global. Ce soutien concerne « l’emploi, la formation, l’alternance, la santé, le logement, la mobilité et la citoyenneté », liste la directrice.

Ces associations loi 1901 sont également adaptées à la personnalité de chaque individu. Elles sont aussi propres à leur territoire d’implantation, comme en témoigne la directrice de la Mission locale de Tulle. « C’est adapté au tissu territorial. On fait dans la dentelle ! »

A la suite de ce brin d’humour, elle liste les mérites de son organisation, reconnue par les parents et leurs enfants. Certains bénéficiaires reviennent même après quelques années, afin que leurs propres enfants bénéficient de la précieuse aide de ces 20 conseillers.

« Environ 600 nouvelles personnes passent la porte de l’association à Tulle chaque année pour être accompagnées ». Elles sont très souvent sans emploi et sans formation. Elles sont aidées en moyenne une année, le plus souvent de façon discontinue, selon Pascale Dumond. 

Apolline Dabée