ru24.pro
World News
Октябрь
2024

Top 14 : après sa cuisante défaite à Toulouse, l'ASM Clermont face à ses limites

0

Quand une équipe n’a que le courage à opposer à Toulouse, cela ne peut se terminer que comme cela s’est terminé, samedi soir, pour l’ASM à Ernest-Wallon : par une correction et un nouveau gros mal de tête pour Christophe Urios et les Clermontois.

« Être vaillant ne suffira pas, il va falloir faire un grand match », avait pourtant prédit le coach, avant le rendez-vous. Force est de constater que Clermont n’a pas été à la hauteur du rendez-vous. Perdre à Toulouse n’est pas infamant. Pas grand monde, en effet, hormis quelques inconditionnels supporters, n’envisageait un résultat positif pour cette ASM.

Mais prendre près de 50 points et donner l’impression de servir de simple sparring-partner à Antoine Dupont et ses coéquipiers, pendant près d’une heure, a laissé un goût amer aux acteurs, à leur staff et à leurs supporters aussi. « Je n’ai pas attendu ce soir pour mesurer la différence avec Toulouse. Mais on ne voulait pas être des faire-valoir et c’est ce qui ressort », commentait d’ailleurs le coach que l’on a senti touché par la tournure des évènements.

Certes, on ne pourra pas reprocher à ses joueurs leur manque d’investissement, comme cela avait été le cas à Perpignan. Mais il leur a encore manqué beaucoup de choses. Beaucoup trop, comme le reconnaissait d’ailleurs Christophe Urios.

Il énumère :

On n’a pas été assez précis près des lignes, à des moments importants. Il aurait fallu avoir une meilleure conquête, une meilleure conservation?; on commet dix-neuf fautes?; notre jeu au pied n’a pas été assez précis sur des sorties de camp, afin d’éviter de prendre des contre-attaques.

Autant de constats qui sonnent comme des airs de déjà entendus cette saison et la saison dernière aussi.

On peut aussi ajouter que Clermont ne peut pas se passer de certains cadres (Kremer, Yato, Simmons, Raka) pour espérer rivaliser avec les cadors, ou simplement espérer prendre des points en déplacement chez des équipes moins prestigieuses.

Car l’impression laissée samedi en Haute-Garonne est encore plus douloureuse. « En deuxième période, on s’est senti impuissants », soufflait Etienne Fourcade, groggy lui aussi.

« Je veux voir mon équipe comme je ne l’ai encore jamais vu en déplacement », avait espéré Christophe Urios. Encore raté.  « Ce match ne nous servira pas à grand-chose », a conclu le coach qui ne pouvait que se projeter sur la préparation du prochain rendez-vous, samedi après-midi (16?h?30), contre Vannes. Un adversaire d’un calibre plus abordable.

Didier Cros